Exemple de synthèse rédigée sur le transhumanisme
Chronologie : Exemple de synthèse rédigée sur le transhumanisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yona breton • 25 Octobre 2020 • Chronologie • 1 128 Mots (5 Pages) • 1 406 Vues
Exemple de synthèse rédigée
Le transhumanisme, comme son nom l’indique, est un mouvement qui promeut l’utilisation des découvertes scientifiques et technologiques afin de transcender les capacités humaines. Ce mouvement a ses partisans mais aussi ses détracteurs, comme le montre le corpus proposé qui est constitué de quatre articles récents. Nous allons ainsi nous demander pourquoi ce mouvement suscite une polémique. Après avoir expliqué les objectifs du transhumanisme, nous verrons pourquoi certains y sont favorables, avant d’envisager les raisons d’une réticence.
Le transhumanisme vise le dépassement de l’homme dans différents domaines. Tout d’abord, il cherche à améliorer les capacités physiques de l’homme. L’objectif premier est d’allonger l’espérance de vie. Cette idée est présente dans trois articles : celui de Nicolas Le Dévédec et Fany Guis « L’humain augmenté, un enjeu social » extrait de la revue Sociologies et mis en ligne en 2013, celui de Francis Fukuyama « Transhumanisme » paru sur le site Foreignpolicy.com en 2009 et celui de Luc Ferry « Le transhumanisme parie sur le fait que l’homme est perfectible » publié dans la revue bimestrielle Le Monde des religions en 2016. Francis Fukuyama ainsi que Nicolas Le Dévédec et Fany Guis évoquent une plus grande résistance aux maladies. Les auteurs du premier article signalent que l’acuité sensorielle est également accrue grâce au transhumanisme. C’est ce que montre Julien Mucchielli dans son article « Le transhumanisme en procès » extrait du journal Dalloz actualité du 23 juin 2017 qui cite le cas d’une personne ayant augmenté ses capacités visuelles grâce à un dispositif intégré à l’œil.
Par ailleurs, ce courant a pour objectif d’accroître les performances intellectuelles de l’homme. Cette possibilité est signalée par Francis Fukuyama qui précise que certaines substances augmentent la mémoire et par Nicolas Le Dévédec et Fany Guis, lesquels parlent du dopage cognitif dû à la prise de certains médicaments ou à l’implantation de puces électroniques. Ce dernier procédé est également évoqué par Julien Mucchielli comme permettant l’augmentation artificielle des capacités cognitives. L’e-cornée dont il est question dans l’article de cet auteur accroît certes l’acuité visuelle mais aussi les capacités d’analyse du porteur. Julien Mucchielli imagine le procès d’un groupe de hackeurs luttant contre le transhumanisme qui aurait lieu en 2039. Un témoin de la partie civile, spécialiste de l’intelligence artificielle, cite l’exemple des habitants de Singapour qui, grâce aux biotechnologies, ont tous un quotient intellectuel élevé.
Enfin, le transhumanisme permettrait d’améliorer l’humeur de la personne. Nicolas Le Dévédec et Fany Guis citent le philosophe David Pearce qui envisage un état de bonheur permanent grâce à l’absorption de médicaments influant sur le système nerveux. Francis Fukuyama mentionne également l’existence de psychotropes, médicaments qui permettent de modifier l’humeur et qui pourraient gommer l’agressivité de certains.
Le but du transhumanisme étant une amélioration de l’être humain, ce mouvement a ses adeptes.
Pour commencer, le transhumanisme est perçu par certains comme la continuité de pratiques déjà existantes. Selon Nicolas Le Dévédec et Fany Guis, l’homme essaie depuis toujours de s’améliorer, que ce soit physiquement ou intellectuellement. Le transhumanisme n’est à leurs yeux que l’aboutissement naturel de l’homme. Ces auteurs sont rejoints par Julien Mucchielli qui, dans un procès fictif d’un groupe de hackeurs luttant contre le transhumanisme qui aurait lieu en 2039, fait dire à un témoin de la partie civile que refuser le transhumanisme, c’est aller à l’encontre de l’évolution humaine. De même, comme le signale Julien Mucchielli, la frontière entre la réparation et l’augmentation est ténue.
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