Dissertation sur la culture

Philosophie

Disserte

La culture est l’ensemble des connaissances d’un individu, c’est le travail par lequel l’homme enrichi son esprit. C’est aussi une activité humaine qui consiste à transformer tout ce qui est donné par la nature. Elle se définie par le travail dans lequel d’homme se crée un milieu et évolue. C’est aussi une partie qui le constitue car c’est un être biologique qui possède des caractères naturels formant sa nature. Mais c’est aussi un être social qui prend des comportements qui vont constituer sa culture. Cette culture concerne tout ce qu’il a appris et construit. Dans chaque culture on trouve un processus qui construit l’être humain dans l’ethnologie. Il existe différentes cultures car il y a différents époques et différents lieux, il s’agit de la diversité des cultures. Chaque individu a des préjugés sur les autres cultures, étrangères à la sienne.

La question que nous pouvons-nous poser est de savoir si l’on peut juger les autres cultures.

Pour tenter de répondre à cette question nous étudierons dans un premier temps les moyens qui permettent de juger les autres cultures puis nous verrons ensuite que ce n’est pas légitime et enfin nous constaterons que si ce n’est pas légitime alors ce n’est pas vraiment possible.

Tout d’abord, les moyens permettant de juger les autres cultures se fondent sur l’éducation. En effet, seul l’homme est apte à juger contrairement aux animaux qui n’ont pas d’éducation et qui se guide par un comportement instinctif.

En revanche, lorsqu’un enfant nait, il se construit en apprenant des autres et des générations précédentes, il ne se construit pas que par l’éducation, qui est le mode premier de la transmission de la culture, se fondant sur la langue, la technique et d’autres critères. Le but de cette éducation est d’inculquer une culture préparant à l’avenir et à un futur métier en leur apprenant à vivre avec la nature. Cela passe par l’éducation du monde, il s’agit d’une conception humaniste car elle vise l’épanouissement de l’homme.

Aussi, certains auteurs comme Jean-Jacques Rousseau tentent de réunir l’ensemble des connaissances de leur temps. Ce dernier publia en 1762 Contrat social  qui est un texte qui est une analyse de la relation contractuelle pour le gouvernement.  

De plus, il existe de nombreuses cultures qui se distinguent par des coutumes et des croyances différentes. En effet, souvent un enfant dont les parents appartiennent à une autre culture se sente solliciter de manière contradictoire.

Egalement, un comportement qui est considéré comme normal dans une culture peut parfois ne pas l’être dans une autre. Par exemple, la place des femmes dans la société peut être vue différemment selon les traditions et les religions. Pour émettre un jugement il faut donc observer si les coutumes d’une autre culture seraient plus légitimes que celles d’une autre et si ensuite on peut établir une hiérarchie entre ces différentes cultures. Aussi, on peut considérer qu’une culture est relative en admettant que ses valeurs proviennent de son histoire unique sans que l’on puisse les imposer aux autres sociétés.

De plus, cela va s’opposer à des principes valables pour toute société.

Des philosophes comme Giambattista Vico qui se définit comme un autodidacte qui se forme lui-même avec ses expériences et ses recherches, indique dans son ouvrage La Science Nouvelle écrit en 1725 que l’on distingue dans toute culture trois coutumes qui sont l’existence de la religion, l’existence du mariage et le fait d’enterrer les mort.

Ces pratiques seraient alors propres à toutes les cultures humaines.

Aussi, au sens de l’ethnocentrisme, l’homme a tendance à privilégier le groupe ethnique auquel il appartient et à en faire son seul modèle de référence, considérant que la culture à laquelle il appartient est la meilleure et que les autres civilisations seraient alors décrites comme sauvages. L’homme applique des techniques qu’il invente, au monde extérieur, et, aussi à lui-même. Par exemple, dans la plupart des sociétés le corps humain est retravaillé par des éléments qui modifient l’apparence tels que le maquillage, le vêtement, les tatouages, le piercing, la coiffure et plusieurs autres. La culture d’une société est alors rigoureusement liée au travail sur son apparence personnel. Pour illustrer cela l’anthropologue, ethnologue et philosophe Claude Lévi-Strauss écrivit le livre Race et Histoire en 1952, dans lequel il critique une thèse raciale émise par l’écrivain Joseph Arthur de Gobineau, selon laquelle il y aurait trois grandes races primitives. Lorsqu’il aborde les sociétés traditionnelles comme les tribus d’Afrique ou d’Amazonie il indique ‘’Il faut être peint pour être un homme’’. Face à la diversité des cultures il tente de faire une hiérarchie des cultures et de poser la sienne comme la meilleure, la plus évoluée et la plus rationnelle.

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