Dissertation - Un homme libre peut -il obéir ?
Dissertation : Dissertation - Un homme libre peut -il obéir ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Julie Thieullent • 22 Octobre 2018 • Dissertation • 2 102 Mots (9 Pages) • 3 676 Vues
Un homme libre peut – il obéir ?
Peut –il : possibilité mentale, physique ou autorisation
Libre : libre arbitre, pas de limite
Contraire au déterminisme, au fatalisme : agissement sont déjà conditionner, à aucun moment je suis maître de mes actes
La liberté suppose que tu sois ton propre maître, que tu te détermine à agir
Selon Kant, tu es libre quand tu utilises ta raison, donc tu fais le bien
1 ère idée de la liberté, ne pas être empêcher dans notre action, pensée
Absence de contraintes, de limites
Contraire à la liberté : le destin ? (Liebniz)
Pour rousseau sans règles, sans société : l’homme n’est pas libre, il est libre à travers cette société
Pour hobbes : l’homme est mauvais, la liberté c’est lorsque rien ne t’empêche de faire ce que tu veux. Un peu la loi du plus fort, le problème c’est que l’on s’entre tue, donc on fait un pack social avec un souverain (l’état) pour plus de sécurité
Amour –propre nait de la société avec la comparaison avec autrui, et le désir (selon Rousseau)
« Ma liberté s’arrête là où commence celle des autres »
Dire sans crainte ce que l’on pense
Libre condition de l’homme qui n’est pas esclave ou prisonniers
Liberté est un statut c’est-à-dire une condition sociale et politique
Obéir : côté négatif, sentiment désagréable
Rappel la relation parents – enfants : poser des limites
Une certaine soumission à autrui ou à autre chose
Ex : rébellion 14 – 15 ans, on pense que l’utilisation de notre pensée est suffisante
Respecter les lois, la société donc cette obéissance est quand même nécessaire au sein de la société
Peut-être des degrés dans obéissance : esclaves
Des restrictions, des contraintes qui peuvent être bénéfiques au bout du compte
Obéir à qui ? A soi même
Respecter ses propres lois → moralité dans le fait d’obéir au sens de respecter
C’est dans la nécessité de la société, que la société ne devienne pas le chaos
Acte de se plier à un ordre, à une prescription
Elle se distingue de la soumission par le fait qu’elle est un acte
Obéir n’exclut pas la liberté
L’homme : un être sociable, qui a besoin des autres pour survivre
Auteurs :
Kant
Hobbes
Rousseau
Montaigne
Hannah Arendt (opposé à Hobbes) : idée de réalité mondaine (renvoit 2ème pb), donc envisager la liberté seulement au sein d’une société
Plan :
I Hobbes ou Montaigne
II Rousseau
III Kant
Problématique :
L’homme a – t – il une véritable liberté ?
Est-il possible d’exercer sa liberté au sein d’une société humaine ?
Faudrait –il limiter la liberté de chacun ?
Présupposés : un homme libre n’obéit pas
« Ma liberté s’arrête où commence celle d’autrui ». Cette phrase tirée de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen exprime le fait que la liberté doit être limitée. Cette idée doit être respectée pour assurer ma liberté et celle d’autrui. Or la liberté se definie par le fait de ne pas etre empeché de faire et dire ce que je veux. Une premiere contradiction apparait. Donc un homme libre peut – il obéir ? La question telle qu’elle est posée présuppose qu’un homme libre n’obéit pas. De ce fait, l’homme est libre de par sa condition parce qu’il n’est pas un esclave ou un prisonnier. Il possède donc un libre arbitre et sa liberté ne semble pas être limitée, c’est-à-dire que l’homme est libre de faire ce qu’il veut et dire ce qu’il pense, tout en respectant autrui. Autrui serait-il alors une limite ? Cette limite permettrait aux hommes de vivre ensemble, ce qui aurait un côté positif. Alors l’homme est dans la nécessité de respecter des lois dans sa société car il est aussi dans la capacité de faire le mal. L’homme serait donc soumis. Or l’homme se plie seulement à un ordre, à une prescription auquel il adhère librement c’est-à-dire, qu’il fait usage de sa morale, de sa raison. En somme est-il possible d’exercer sa liberté au sein d’une société humaine ?
Pour y répondre nous verrons dans un premier temps, que le pouvoir politique est nécessaire pour que l’homme puisse exercer sa liberté dans une société. Puis, nous verrons qu’une société et des lois ne sont pas forcément favorables à l’homme et à sa liberté. Et pour finir, que malgré l’existence de cette société, l’homme doit se servir de sa raison afin d’être pleinement libre.
Tout d’abord le pouvoir politique est nécessaire pour que l’homme puisse exercer sa liberté.
Expérience de pensée Le Léviathan
En effet, selon une théorie de Hobbes, les hommes se trouvent au commencement dans un état de nature. C’est-à-dire un état avant l’instauration d’une organisation sociale. Cet état serait rationnellement conçu et permettrait de comprendre le fonctionnement de l’homme hors de la société et d’observer son évolution car la société opère des transformations sur l’homme.
De plus, si Rousseau refuse le dogme du péché originel, c’est-à-dire que l’homme n’est pas mauvais par nature, Hobbes, en est convaincu. On peut donc constater que sans la présence d’un pouvoir supérieur, fort pour maintenir les hommes, ces derniers entrent en conflits. Or l’état de nature mène à l’état de guerre ou autrement dit un état de guerre de chacun contre chacun, où conflits et violence y sont omniprésents. Tous les hommes se trouvent dans un état de nature, ils sont tous égaux et ne sont pas soumis à un pouvoir ou à des lois. De ce fait, ils sont guidés par leurs désirs d’être supérieur à autrui, par leur comparaison avec l’autre, leurs rivalités. Alors « l’homme est un loup pour l’homme » car il use de raison pour ruser, pour être plus fort et donc ne pas être dominer, de pas mourir. L’homme a peur de la mort et son instinct de conservation prend le dessus. On comprend donc que l’état de nature n’est pas favorable à l’homme et que ce dernier n’est pas en sécurité.
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