Critique sur la fiabilité des médias
Dissertation : Critique sur la fiabilité des médias. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Samir Belzins • 11 Mars 2018 • Dissertation • 493 Mots (2 Pages) • 762 Vues
1ereL
La poursuite de l'audience à des fins commerciales faits de la télévision un media pas fiable.
Cette poursuite d'audience cherche à divertir et manipuler le consommateur pour ainsi lors d'une page de publicité le séduire afin qu’il achète le produit. Cela est hebdomadairement utilisé à la télévision comme dans TF1. Celle-ci dans une perspective « buisness » aide par exemple Coca-Cola à vendre son produit d’après Patrick Le Lay, PDG de TF1.
Pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Ainsi les émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. «Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible » toujours selon Patrick Le Lay.
Certaines émissions dite d «enquêtes » concentre des sujet racoleurs et utilise des mises en scène anxiogène pour attirer les consommateurs. C'est le cas d’enquêtes exclusives qui est régulièrement pointé du doigt pour ses sujets racoleurs où sexe, drogue, alcool et prostituées y sont couramment mis en scène. Ces sujets racoleurs attires le consommateur par le biais de sommaires qui contrairement annoncés franco dans le titre, mais plutôt suggérés ainsi que des image choc marquant le consommateur comme par exemple "Égypte : la face cachée d'un voyage de rêve" où l'on pourrait voir des extraits d’agression de touriste, de vol...
Certaines émissions use de montage manipulant ainsi le consommateur. C’est la marque de fabrique du Petit Journal qui s’est toujours fait une spécialité, voire donné pour mission, de démonter la communication des politiques. Mais cette science du montage s’est aussi retournée contre eux, et l’émission a été plusieurs fois accusée de manipulation de détourner les images au désavantage des politiques.
La poursuite d'audience entraîne des dérives comme dans le film « Network » de Sidney Lumet. En effet le présentateur du journal du soir sur la chaîne UBS depuis de nombreuses années, apprend qu’on ne veut plus de lui, pour cause d’audience sur le déclin. Le lendemain, il annonce à l’antenne qu’il se tirera une balle dans la tête en direct dans une prochaine édition. Suite à cet incident, UBS riposte en le congédiant immédiatement. Mais après l’intervention de son meilleur ami et collègue, Max Schumacher, la chaîne le laisse revenir une dernière fois, le temps de faire ses adieux. Beale promet de s’excuser pour son coup d’éclat. Mais une fois à l’antenne, il dit sans détour tout le mal qu’il pense de la vie et de la société. Ce nouveau scandale fait s’envoler l’audience du journal qui devient alors le centre de l’attention médiatique. Sur les conseils de Diana Christensen, une jeune et ambitieuse responsable des programmes, UBS décide alors de tirer parti de la nouvelle popularité d’Howard Beale en annulant son éviction. Bien qu’il soit de plus en plus illuminé, il se voit même confier une émission dans laquelle il sera un « prophète en colère dénonçant les hypocrisies de notre époque ».
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