Comparaison entre Karl Marx et Descartes

Tommy Zelaya

Robocop

Descartes :

Le policier Alex Murphy est victime d’un meurtre, il se retrouve dans un état critique, donc une compagnie privée l’utilise comme prototype pour en faire un cyborg. La seule partie qui lui a été modifiée c’est son corps pour guérir ses blessures qui lui auraient été fatales. Ses organes vitaux et son cerveau sont préservés. On peut donc dire que Robocop est toujours un humain. En effet, Descartes mentionne que la seule manière pour savoir si l’on existe c’est de pensé : « je pense, donc je suis ». On peut voir dans le film que Robocop a des souvenirs de sa vie avant qu’il ne soit un cyborg. On peut également le voir se souvenir de sa famille et avoir des pensées comme un être humain. Ce sont ces pensées qui le rendent un être humain. Selon Descartes, les pensées nous distinguent de l’animal et de la machine. Descartes mentionne également que notre corps nous sert uniquement de machine, donc peu importe si notre corps est une machine ou un corps fait de chair, il aura la même utilité qui est de nous maintenir en vie. Le corps reste quelque chose qui n’est pas essentiel à l’homme et à son humanité. Pour Descartes, c’est l’âme et la pensée les seules choses qui distinguent l’homme de toute autre espèce.

Karl Marx :

Karl Marx vient à l'esprit quand on regarde le film de Robocop. On peut voir Robocop faire le travail d’un ouvrier. En effet, son travail n’appartient pas à son essence, celui-ci ne s’affirme pas dans ses actions. Il travaille pour une entreprise privée (OCP) qui gère la ville de Detroit. Cette compagnie est libre de donner les ordres qu’elle veut à Robocop. Son travail n’est donc pas volontaire.  Robocop est dans un rapport d’esclavage, car il doit servir une entreprise privée (OCP). Il est objectivé et ne peut pas se voir dans son travail. On lui demande d’être une machine et faire le travail d’une machine, donc plus il produit, plus il est étranger de son travail. On lui enlève la possibilité de se contempler dans son travail. Son travail favorise une propriété privée qui l’utilise pour avoir un pouvoir sur les autres. Il est esclave, car l’objet ne lui appartient pas alors sa vie ne lui appartient pas. Donc, on peut voir un système ou la richesse correspond à la misère de l'autre, une société capitaliste.

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