Commentaire d'une préface de Leibniz
Commentaire de texte : Commentaire d'une préface de Leibniz. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leslie30 • 14 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 1 173 Mots (5 Pages) • 626 Vues
Le texte étudié est un extrait philosophique de Leibniz. Le thème de ce texte est la notion de raison et de réel. Le problème est de savoir comment trouver les vérités universelles et si l'on peut s'appuyer sur la connaissance sensible.
Dans ce passage la thèse de Leibniz à cette question est que la connaissance sensible ne permet d’énoncer une vérité universelle. Cet-à-dire que les sens ne suffisent pas à mener à la connaissance absolue.
L'intérêt est de voir comment Leibniz justifie sa réponse: Pour commencer nous allons expliquer ce qu'il veut dire concrètement afin d’en dégager sa thèse. Dans un deuxième temps nous verrons si le raisonnement de l'auteur est toujours vrai ainsi que les limites de celui-ci et les conséquences qui peuvent être engendré.
Au début du texte, l’auteur met en cause les sens. Il nous expose son point de vue sur les vérités individuelles et singulières: Chacun a sa propre vérité qui découle d’expériences, de sens, d’environnements différents. Ce sont des exemples qui suivent nos vies et font ce que nous sommes. Ils nous apportent des connaissances dont nous avons tiré notre vérité personnelle et particulière, et sur lesquelles nous nous basons.
Mais elles peuvent être incorrecte, comme il arrive que nous soyons plusieurs à parvenir aux mêmes conclusions et à la même vérité, peut-on envisager alors de parler d’une vérité générale? Cela confirmerait-il la possibilité d’une vérité unique? Selon l’auteur, on peut juste en conclure que les sens ne peuvent saisir que des exemples singuliers même si l’on dispose d’une vérité commune, cela n’établit pas que c’est une vérité universelle.
Pour appuyer sa réflexion, il s’appuie sur un premier exemple concernant les peuples de l’ Antiquité qui tous avaient observés les périodes de jour et de nuit sans imaginer un seul instant que cela ne puisse pas être une vérité pour tous les peuples de ce monde. Et pourtant, on découvrira des lieux où le jour n’a pas de fin. L’auteur prend également l’exemple du système solaire comme nous le connaissons et démontre qu’un jour, il ne sera plus là car tout est en constant changement: ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut-être pas demain.
Pour Leibniz, les vérités nécessaires doivent être fondées d’après des principes dont les preuves ne dépendent pas des exemples, des expériences ou des témoignages, eux-même venant des sens. Pour cela, il donne pour exemple les mathématiques qui dépendent de principes. Il critique donc l’empirisme qui s’appuie sur l’idée que le vrai savoir vient d’abord de l’expérience, et il pense que les vérités universelles et nécessaires, si elle existe, devraient juste faire appel à la raison et au principe logique.
Mais l’auteur, au travers de sa réflexion, admet tout de même que, sans les sens, nous n’aurions pas eu l’idée de penser à cette problématique d’origine de nos connaissances. L’expérience est donc une occasion qui permet à l’esprit de prendre conscience de ses richesses, et les sens jouent un rôle important pour les acquérir. Nous développons donc des vérités générales sur lesquelles nous faisons reposer notre monde et sur lesquelles s’appuient le plus grand nombre pour mettre des bases à une réflexion commune. Mais La vérité des peuples de l’ Antiquité d’hier n’est plus la même que celle qui nous anime aujourd’hui et sur laquelle nous nous appuyons. Il faut donc garder à l’esprit que ces vérités peuvent être à tout moment anéanties par de nouvelles découvertes, d’autres événements qui viendront les contredire et que ce que nous pensons vrai actuellement ne le sera peut-être plus demain. Ce sont des vérités temporaires, particulières mais
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