Biographie d'Arthur Schopenhauer
Commentaire de texte : Biographie d'Arthur Schopenhauer. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Opium4 • 9 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 1 331 Mots (6 Pages) • 632 Vues
Intro
Arthur Schopenhauer est un philosophe allemand né le 22 février 1788 à Dantzig et mort le 21 septembre 1860 en Prusse. Il écrit « L’art d’avoir toujours raison » en 1831. Dans cet extrait, Schopenhauer nous explique ce qu’est pour lui l’opinion commune.
Une opinion étant ce que pense une personne de quelque chose, elle est donc par définition personnelle, et, ce qui est commun exprime une chose partagée par beaucoup de personnes. C’est donc sur ce contresens que nous nous demanderons comment une opinion dite personnelle peut être commune à plusieurs ? La thèse de l’auteur apparaît alors dès la première ligne : « Ce que l’on qualifie d’opinion commune est, à bien examiner, l’opinion de deux ou trois personnes ».
Nous nous concentrerons donc dans un premier temps sur la manière avec laquelle l’opinion commune est née puis dans un second temps les conséquences de celle-ci et pour finir nous verrons qu’elle est remise en cause.
Partie 1
Il est très important de comprendre la naissance de l'opinion commune afin de comprendre la thèse de Schopenhauer. En effet, nous pourrions penser qu'une opinion commune nait d'un très grand groupe de personnes, cependant, l'auteur nous explique qu'elle serait à la base « l'opinion de deux ou trois personnes » . De plus, comme nous l'explique le texte Chacun sa vérité, il y a autant de vérités et donc d'opinions que d'individus, le vrai étant le reflet de la façon dont chacun se représente la réalité. C'est de là que débute sa thèse. Nous pouvons d'ailleurs voir que celle-ci ne sort pas de son imaginaire comme le souligne le mot « examiner », ce qui nous emmène à penser qu'il l'a longtemps étudié. Il nous invite ainsi à nous « convaincre » de sa véridicité en nous expliquant la manière avec laquelle elle se forme. Selon lui, l'opinion est admise et affirmée par un groupe de personnes, le problème étant que celle-ci n'est en aucun cas prouvée ce qui représente le risque d'une possible erreur. En effet, nous sommes entourés d'opinions sans être capables de distinguer le vrai du faux. Il dit ensuite avoir « fait la politesse de croire qu'ils l'avaient examinée à fond ». Nous pouvons donc comprendre de cette phrase que des personnes n'osant pas exposer le fait qu'ils n'ont pas la même opinion, ont laissé les protagonistes penser avoir raison. Cette opinion s'est alors diffusée et des gens ont par la suite adhéré à celle-ci. Cette adhésion s'explique alors par la confiance qu'inspire une personne ce qui justifie le crédit qu'on lui accorde.
Il est donc nécessaire de savoir ce qu'une opinion non fondée connue d'un très grand nombre de personnes à pour conséquences.
Partie 2
C'est donc en « préjugeant de la compétence de ceux-ci » que l'opinion s'est diffusée car il est ici question de légitimité. Cela induit que comme des personnes ont laissé penser qu'elles avaient raison, d'autres personnes vont par la suite y croire. C'est donc à cause des personnes ayant laissé penser que cette opinion était vraie que celle-ci a pris de l'importance et de la crédibilité. Cela crée alors un cercle vicieux : l'admission de quelques personnes va provoquer l'admission d'autres personnes etc.. La phrase : « une fois que l'opinion avait derrière elle un bon nombre de voix, les générations suivantes ont supposé qu 'elle n'avait pu les acquérir que par la justesse de ses arguments » nous explique que les générations suivantes ont cru et n'ont pas remis en cause ces opinions puisqu'elles pensaient que celles-ci étaient fondées sur des arguments solides, le problème étant que ces personnes ont appris des choses fausses et n'utilisent donc pas leur esprit critique. En effet, ils apprennent des opinions qu'ils ne tentent pas d'analyser. De plus, on comprend que sous prétexte que plusieurs personnes pensent quelque chose alors ce qu'elles pensent est vrai ce qui est totalement faux. C'est donc à cause de cela que l'opinion est devenue quasiment unanime. Les personnes se mettent de plus en plus à croire à des choses dont elles n'ont finalement aucune certitude mis à part le fait que tout le monde ait cette même opinion. La population est donc plongée dans l'ignorance. Schopenhauer dit même que les gens ont été « contraints de ne pas remettre en doute ce qui été généralement admis » ce qui montre le pouvoir qu'à l'opinion d'un grand nombre de personnes face à celui d'un nombre plus réduit de personnes. Il insiste sur cette conséquence avec les mots : « c'est ainsi que de jour en jour ».
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