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Ai-je conscience de ce que j'ai fait ?

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Par   •  5 Novembre 2019  •  Dissertation  •  2 355 Mots (10 Pages)  •  792 Vues

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La conscience

Introduction

exemples:

ai-je conscience de ce que j’ai fait?

j’en ai gros sur la conscience →polysémie

agir en son âme et conscience

avoir la conscience tranquille

prendre conscience de la chance qu’on a

il n’est pas conscient (il a perdu conscience)

notion polysémique = plusieurs sens

La conscience est un terme difficile à définir, toutes les questions autour de cette notion n’admettent pas de réponses simples et évidentes?

La conscience peut se définir d’un point de vue strictement psychologique comme quelque chose que tout sujet possède et peut perdre. (ex: tomber dans les pommes, perdre conscience)

Il y a également la conscience comme la connaissance de quelque chose, (ex: être conscient d’agir, prendre conscience de [...]) cette conscience peut être spontanée ou réfléchie.

Conscience morale (ex: avoir mauvaise conscience, être inconscient), il faut distinguer me vrai moi (moi intérieur) du moi social.

définition: du latin “cum scientia” (cum: avec, accompagné de ; scientia: connaissance, science, savoir) qui signifie “avec la science” ou “accompagné de connaissance, de savoir).

La conscience est une faculté psychologique qui permet de prendre connaissance de mes actes, mes pensées, et de ce qu’il y a en dehors de moi.

La conscience d’une chose supposant toujours la connaissance de cette chose. Il est nécessaire que la chose à connaître soit stable, ne change pas. (chose=objet, différent de sujet)

“Connais-toi toi-même” : sur le temple de Delphe.

La connaissance, conscience de soi (thème qui date de l’Antiquité) pose plus d’un problème car je fais toujours l’expérience d’un changement continue. C’est donc par ma conscience que je peux prendre conscience que je change en permanence.

Référence à Arthur Rimbaud: Lettre à Paul Demeny:

“'je' est un autre”

Quand je dis ‘je’ en société, s’agit-il de mon vrai moi? Non, on montre aux autres ce qu’on veut qu’ils voient.

Ma conscience n’appartient qu’à moi, je ne peux jamais atteindre le moi.

Il faut distinguer le vrai moi (moi intérieur, moi profond) du moi social.

Ma conscience peut-elle être un outil efficace pour accéder à la connaissance de moi-même?

Puis-je me connaître?

Suis-je ce que j’ai conscience d’être?

L’expérience de la conscience

le “vrai moi” est intérieur

Qui suis-je?

identité civile, physique

personnalité, caractères, goûts, passions

ces éléments de réponse peuvent pour certains d’entre eux changer avec le temps

Un ami perdu de vue peut avoir du mal à me reconnaître.

Le sujet ne se réduit pas à l’apparence physique.

“Celui qui aime quelqu’un pour sa beauté l’aime-t-il? Non, car la petite vérole qui tuera la beauté sans tuer la personne fera qu’il ne l’aimera plus.”

Blaise Pascal (philosophe, mathématicien du XVII siècle, chrétient, théologien -spé: christianisme-, il a une thèse: le vrai moi est impossible à atteindre)

L’amour “terrestre” est vain car il repose souvent sur des critères superficiels et temporaires.

L’Homme cherche à combler l’ennui.

“Rien de plus insupportable pour l’Homme que de rester enfermé dans sa chambre”.

Il existerait au fond de nous un noyau stable immuable qu’on pourrait appeler le “vrai moi”. Je serais donc le seul à savoir qui je suis. En société, le sujet porte souvent un masque car ce qu’il donne à voir de lui ne correspond pas toujours à son “vrai moi’.

L'apparence du sujet peut être trompeuse comme le pensait:

Balzac (La comédie humaine): les hommes jouent la comédie entre eux

Sartre:

“prétendre être sincère avec les autres c’est le comble de la mauvaise foi”

Si le vrai moi est intérieur il est inaccessible/impénétrable pour autrui même si on peut m’obliger à faire ce que je condamne, on ne peut jamais contraindre mes pensées. Tout sujet est nécessairement un étranger pour les autres et tout sujet est intérieur à lui-même.

Si la distance physique entre autrui et moi est mesurable, la distance psychique quant à elle est infinie/incommensurable.

Si mon ami souffre, j’aurais de la peine, de la pitié, mais je ne pourrais jamais ressentir de qu’il ressent.

Guy de Maupassant: Une vie

“deux personnes ne se pénètrent jamais jusqu’au fond de l’âme, jusqu’au fond des pensées (...) elle sentait entre elle et lui comme un obstacle, l’être moral de chacun de nous reste éternellement seul pour la vie”

Il n’y aurait donc que le sujet pour se connaître lui-même.

La conscience de soi supposerait l’absence d’autrui

Gaston Berger: Du prochain au semlable

“Mon jardin secret est une prison”

Prendre conscience de soi est un acte solitaire.

Descartes au XVIe pensait qu’il n’y a que dans la solitude que le sujet peut réfléchir à lui-même. Selon lui, rien de peut échapper au sujet en ce qui le concerne car il a une conscience. Autrui ne peut que nous détourner de nous-même.

l’expérience du DOUTE avant d’arriver à une vérité universelle “je pense donc je suis” Descartes (Discours de la méthode)

Schéma:

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