Une âme repentie

« Devant deux portraits de ma mère », d’Émile Nelligan

Pour commencer, l’idée principale du premier portrait de ce poème est la jeunesse de la mère d’Émile Nelligan. En effet, Nelligan utilise un vocabulaire et des procédés d’écriture variés qui nous permettent d’interpréter que l’idée principale de ce portrait est fortement liée à la jeunesse de sa mère. Par exemple, nous percevons dans le sonnet des mots tels que « jeune fille », « front couleur de lys, « éblouissant miroir vénitien », « soleil d’or » et « beau marbre frontal ». C’est pourquoi nous comprenons que ce champ lexical est associé à la beauté que la mère d’Émile Nelligan possédait lorsqu’elle était plus jeune. De plus, dans le quatrième vers du deuxième quatrain, le poète Nelligan emploie cette figure de style : « Où son hymen chanta comme un rose poème » Donc, en se servant du terme comparatif « comme », l’auteur établit une comparaison entre la vie sexuelle de sa mère et un rose poème pour désigner la splendeur entre ces deux réalités. D’ailleurs, c’est notamment pour cette raison que Nelligan démontre, à travers sa comparaison, le fait qu’il est très possible que, dans le passé, plusieurs personnes avaient été attirés physiquement par sa mère, entre autres à cause de sa beauté de jeunesse. Ainsi, nous pouvons conclure que le premier portrait de ce poème ce rapporte à la jeunesse de la mère, mais plus précisément à sa belle apparence physique de jeunesse.

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