Synthèse sur l'âge d'or de la presse

Pourquoi parle-t-on d’âge d’or de la presse française à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle ?

Nous allons voir pourquoi la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle constituent une période très importante de la presse, qu’on appelle également « l’âge d’or »

Autrefois exclusivement politique, destinée aux élites et avec des moyens de diffusion limités, la presse connaît un développement spectaculaire à la fin du XIXe siècle.

Les perfectionnement techniques tel que la rotative, qui imprime de façon plus rapide, et le linotype baissent le coût des journaux. Par exemple, Le Petit Journal, fondé par Millau en 1863 passe de 200 000 exemplaires en 1870 à près de 2 millions en 1895.

L’illettrisme, grâce à l’obligation scolaire de Jules Ferry baisse rapidement.

Le développement du chemin de fer permet de diffuser l’information dans les provinces, de nombreuses régions se dotent d’un quotidien, comme Le Petit Marseillais, La Dépêche de Toulouse et L’Echo du Nord, la presse s’ouvre donc à un nouveau publique, des librairies ouvrent également dans les gares comme la Librairie Hachette…

La lois du 29 juillet 1881 a rendu la presse plus libre.

Tout cela à donc permit à la presse de s’améliorer, en 1903 les premières photographies d’actualité sont apparues, la presse quotidienne prend une plus grande place, des nouveaux genre apparaissent comme les interviews, les petits et grands reportages.

La presse d’information s’adapte aux lecteurs et invente la publicité, et la presse d’opinion reçoit la contribution de personnalités politiques et intellectuelles comme Jean Jaurès, Emile Zola…

Un nombre impressionnant de journaux est enregistré.

En 1906 les français sont les premiers lecteurs de journaux au monde et en 1914, 300 quotidiens, 6000 journalistes et 10 millions d’exemplaires de quotidiens sont vendu par jours.

La presse est le premiers informateur politique et instruments de débat.

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