Qu'est ce qu'un humaniste au XVIe siècle

Pouvez-vous expliquer ce qu’est un humaniste du XVIème siècle :

Dans l’Europe ou les textes et les textes et les œuvres d’art étaient essentiellement centrés sur l’étude et sur la glorification de Dieu, la redécouverte des auteurs de l’Antiquité vient tout chambouler : Si Dieu n’était pas le centre de l’univers ? Si l’homme avait aussi sa place ? Si la pensée humaine était plus importante que la parole divine ? Voilà le genre de question que se posent les érudits de la renaissance. Ils développent alors un nouveau courant de pensée que l’on appelle l’Humanisme et qui replace l’homme au centre des préoccupations.

Le mouvement humaniste commence avec la recherche des textes antique originaux. Fouillant les bibliothèques, érudits et savants se passionnent pour les auteurs comme Cicéron ou Virgile. Ils créent des outils indispensables à leur travail : grammaire, dictionnaire en langues anciennes ou vulgaire et une discipline nouvelle la philosophie. Ils apprennent le latin mais aussi le grec et l’hébreu.

L’individu, correctement instruit, reste libre et pleinement responsable de ses actes et de ses choix. Les notions de liberté ou libre arbitre, de tolérance, d’indépendance, d’ouverture et de curiosité sont, ainsi, les bases même de la théorie humaniste classique. Ainsi, le principe de base de cette théorie est que l'homme est en possession de capacités intellectuelles potentiellement illimitées.

La redécouverte de cette culture a pour but de permettre à l’homme d’accéder à la sagesse et d’exercer sa liberté en peine conscience. Ce mouvement vise aussi à lutter contre l'ignorance et à diffuser plus clairement le patrimoine culturel y compris le message religieux. L’individu devient le centre d’intérêt des humanistes. Mais les connaissances nouvelles doivent aussi permettre à l’individu d’avoir un accès direct à la Bible dans sa plus ancienne version notamment grâce à l’essor de l’imprimerie.

Les humanistes pensent que l’homme peut atteindre la perfection grâce au savoir. Ils entretiennent des liens étroits grâce à une abondante correspondance, des voyages dans toute l’Europe. Ils constituent une sorte de république des lettre dont font partie Erasme Rabelais ou encore Montaigne.

Cependant, les humanistes de l’Europe entière échangent leurs points de vue, discutent, se rencontrent… mais ils ne partages guère leurs idées avec le petit peuple des villes et des campagnes, qui entend à peine parler de ce mouvement. L’humanisme reste donc l’affaire des élites et intellectuels de la population européenne.

Aussi l’imprimerie les livres coutent très chère et son réservés aux plus riche car nous sommes encore au début de l’imprimerie.

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