Périclès

Développement Construit n°1 :

Consigne : On parle de « Siècle de Périclès ». Pourtant, celui-ci ne faisait pas l’unanimité. Menez l’enquête suivante en endossant le rôle d’historienne. Il s’agir de rendre un rapport précis et justifié de vos hypothèse.

Plan :

I – On peut parler du « Siècle de Périclès » : un pouvoir inégalable

A – Un pouvoir long et puissant

1. long
2. La démocratie athénienne renforcée

B – Un personnage grandement apprécié

C – Des actes qui marquent son temps

II - …Mais contesté et critiqué

A – Un pouvoir autocratique sous l’allure d’une démocratie

B – Un monarque à qui appartient les villes et les villes alentours

1. La glorification d’Athènes
2. Une politique impérialiste

C -  Un citoyen menacé

Dans un premier temps, on peut parler de « Siècle de Périclès » car celui-ci gouverna pendant un peu moins de 20 ans,  ce qui lui permit d’obtenir une place très importante dans la cité. D’autre part, certains le désignaient comme le « Premier citoyen » ou encore comme le « Père de la démocratie athénienne ». En effet, durant ses dates d’exercices, il avait pour habitude de faire appel aux citoyens pour chacun de ses projets par le biais de l’Assemblée (Ecclésia)  avec par exemple le projet d’embellissement d’Athènes avec l’Acropole où l’ensemble de la population à participer avec les architectes et le Conseil qui ont élaboré les plans et les devis, les magistrats qui se sont occupés de confier les travaux à telle ou telle personne (« adjudication ») et les dix épistates qui ont procédé aux contrôles des travaux.  Ainsi, on considère qu’il a permis de renforcer le principe de la démocratie athénienne.

Périclès est également un personnage emblématique très apprécié du peuple pour sa politique qui vise à aider les plus démunis avec par exemple les misthos et les dons d’argent pour permettre aux citoyens d’aller aux spectacles.  La grande influence qu’il en tira lui permit de se servir du peuple pour diminuer la puissance de l’Aréopage et de bannir Cimon, son ennemi politique par la voie de l’ostracisme.

Enfin, on lui attribue le Vème siècle av. JC grâce à ses actes qui marquèrent la période classique de la Grèce antique. En effet, celui-ci entreprit la construction de l’Odéon, du Parthénon et des Propylées dans l’Acropole afin de marquer la puissance d’Athènes.   Cela aura requis pour le Parthénon près de 200 tonnes de marbre blanc. Il réussit également à accroître l’influence de la cité avec l’empire maritime qu’il obtînt en tant que grand stratège et en soumettant les alliés d’Athènes à la cité.

Cependant, il est important de nuancer notre propos car bien que très aimé par les citoyens, le pouvoir de Périclès est aussi contesté et critiqué… En effet, en opposition avec le titre de « Père de la démocratie », on lui reproche également d’être autocrate et d’avoir mis en place une principauté dans laquelle il règne en maître, comme à son éloge funèbre où Thucydide dit « Sous le nom de démocratie, c’était en fait le premier citoyen qui gouvernait ». Ces reproches sont justifiables car avec l’estime qu’avaient les citoyens envers lui, il réussit tout de même à écarter ses opposants politiques tels que Cimon (conservateur) par la voie de l’ostracisassions.  Certains auteurs anciens le critiquaient également pour son projet de glorification et d’embellissement de la cité qui leur donna l’impression qu’Athènes lui appartenait : «  monarque tout-puissant ». De plus, Périclès établit une politique impérialiste en soumettant ses alliés à la cité ce qui déplut à de nombreuses personnes.  Enfin, Périclès fut un citoyen menacé par l’ostracisme car on lui a reproché d’avoir fait des détournements de fonds sur les « Trésors grecs » (caisse commune de la ligue des Délos destiné à protéger Athènes et ses alliés) pour financer l’Acropole.

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