Péricles et Clisthène

Péricles et Clisthène

Périclès naît le 1er janvier 495 av. J.-C. à Athènes , au sein d'une grande famille athénienne. Son père est un militaire et sa mère appartient à une famille respectée. Au cours de sa jeunesse, il acquiert beaucoup de connaissances auprès de ses maîtres Anaxagore et Zénon d’Élée. Il s’implique très jeune dans la politique de la cité, et il intègre le parti démocratique.

Grand stratège et doué d'une remarquable éloquence, il occupe une place de plus en plus importante au cœur des affaires athéniennes. Il étend ainsi son influence et renforce la  démocratie de la cité en compagnie d'Ephialte. Lorsque ce dernier est assassiné en 461 (av. J-C), Périclès devient le chef du parti et stratège, il est réélu quinze fois entre 443 et 429. Il met en place plusieurs  réformes politiques au cours de sa carrière. Il s'impose catégoriquement dans le gouvernement de la cité, élimine les oppositions. Les alliés d'Athènes sont soumis, les rebellions réprimées avec violence mais plusieurs conflits éclatent, dont les deux guerres du Péloponnèse. Il côtoie également les grands intellectuels de l'époque comme Socrate. Sous la pression de Périclès, Athènes décide de la construction d’un nouveau temple en l’honneur de la déesse Athéna. Il meurt le 1er septembre 429 av. J.-C.

Clisthène est un homme d'État athénien considéré comme le père de la démocratie, né vers 570 av. J.-C., mort vers 508. Il participe aux mouvements de 510 avant J.-C. qui renversent la tyrannie des Pisistratides, puis défend les droits populaires. Il brise la puissance traditionnelle des nobles en répartissant les citoyens entre dix tribus, constituées selon des critères géographiques. Toutes les institutions sont adaptées au système décimal des tribus. La boulê est divisée en dix sections chargées à tour de rôle de la permanence du gouvernement, pendant un dixième de l'année. L'état civil des Athéniens est modifié : l'origine d'un citoyen est définie par le nom de son dème, la plus petite unité territoriale ; l'Attique en compte 100. Clisthène a aussi instauré l'ostracisme, pour éloigner les auteurs possibles d'une réaction tyrannique ou aristocratique. Après Clisthène, Éphialtès et Périclès achèveront l'instauration d'un régime démocratique. 

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