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Mort par hamburger - David Lachapelle

Commentaire d'oeuvre : Mort par hamburger - David Lachapelle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2016  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 420 Mots (10 Pages)  •  6 922 Vues

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Mort par hamburger

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Présentation : Du courant artistique « pop’art » cette œuvre titrée « Dead by hamburger » tirée de la série « After pop » est la photographie d’une installation réalisée en 2001 par David Lachapelle. Composée de couleurs saturées, cette photographie a été prise à l’extérieur, dans une ruelle derrière un entrepôt. L’œuvre reflète et critique l’époque moderne et la société de consommation qui est représentée ici par le hamburger.

Biographie : David Lachapelle est né en 1963 dans le Connecticut. Il est photographe de mode et de publicité et réalisateur de cinéma. Il est une personnalité marquante de la photographie de mode. Il s’inspire autant de l’histoire de l’art que de l’imagerie pornographique et se veut résolument ancré dans la société contemporaine. Ses photos sont très prisées par le monde de la mode, de la musique, du cinéma et de la publicité. Lachapelle est ainsi un artiste à part entière étant donné qu’il réalise des pièces de théâtre, des documentaires et des expositions  dans les plus grandes galeries en Europe et aux Etats- unis.

Analyse et interprétation : Dans cette installation David Lachapelle a utilisé un hamburger gonflable qu’il a laissé tomber pour mettre en scène un hamburger tombant du ciel qui  écrase une femme. Cette photographie a été prise derrière une zone commerciale et nous sommes à l’arrière de cette zone, comme s’il s’agissait de montrer ce qui nous est caché. Les couleurs sont vives, voir saturé. L’artiste nous renvoie l’image de la société. Nous sommes également dans le bonheur selon la société (la voiture jaune, les couleurs vive de l’hamburger et le ciel bleu manquant de nuage), un bonheur qui dépend de la consommation. L’artiste cherche à erroné cette image du bonheur et cela est mis en relief par la taille surréaliste  du hamburger, de ses couleurs très vif et le zénith du soleil. Tous ces détails surréaliste et poussé à l’extrême nous ramène à la caricature et cela critique la société de consommation, et il s’agit de  souligner qu’il en faut toujours plus, la consommation prend de plus en plus une grande place. Le hamburger est la représention de la société de consommation qui consomme excessivement. La femme est victime de cette société de consommation puisqu’elle est écrasée par le hamburger, les gens sont victimes de cette société car ils sont envahis par les images et publicité incitant à consommer. La femme a la silhouette d’un mannequin, et semble appartenir à la classe aisée puisqu’elle est probablement la propriétaire de la voiture jaune et elle est habillée chiquement. L’artiste met en opposition un corps de mannequin et la nutrition malsaine. Dans notre société,  l’image du corps mince ne prend plus e compte l’identité, d’ailleurs on n’aperçoit pas le visage de la femme.

Conclusion : Cette photographie caricature la société actuelle face à notre consommation excessive et nous avertit du danger encourut.

La colonne Brisé

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Présentation : Cet autoportrait intitulé « La Colonne Brisée »  est une peinture à l’huile réalisée  par l'artiste mexicaine Frida Kalho. Ce tableau mesure 39,8 cm de haut sur 30,5 cm de large et a été peint en 1944. Frida Kalho est reconnue pour ses œuvres qui témoignent de sa vie, ses pensées, de ses ruptures. Elle s’est mise à peindre après un tragique accident qui lui laissera des séquelles à vie, une colonne vertébrale brisée. Elle dut palier aux longues heures de convalescence et de souffrance, allongées sur son lit, en pratiquant la peinture comme un moyen d’expression avec un sujet récurrent l’autoportrait. Cet œuvre est exposé à Mexico au musée Dolores.

Biographie : Frida Khalo est née en 1907 à Coyoacán au Mexique. À l'âge de 6 ans, elle est malade de la poliomyélite ce qui la laisse handicapée. Elle commence à étudier la médecine pour devenir médecin mais, à l'âge de 18 ans, elle est victime d'un grave accident de la circulation qui lui brise la colonne vertébrale et la prive de son vagin. Pendant toute sa vie, elle garde de cet accident des périodes de grande douleur physique. Elle abandonne alors ses études de médecine et commence à peindre, s'inspirant des évènements survenus dans sa vie. Ses tableaux montrent sa douleur et la vie difficile des femmes, en particulier ses regrets de ne pas pouvoir être mère. Ses peintures sont remarquées par Diego Rivera qu'elle épouse en 1929 puis en 1940 après un divorce en 1949. Leur union dure jusqu'à la mort de Frida Kahlo, en 1954, des suites d'une embolie pulmonaire à l'âge de 47 ans.

Analyse et description : Cette peinture est un autoportrait, figurative où l’on reconnait Frida aisément. Ce tableau représente une femme fendue au milieu d'elle- même qui laisse voir ce qui semble être sa colonne vertébrale, représenté par une colonne antique fissurée symbolisant une grande fragilité. Elle semble retenue par une sorte de corset en fer (on le remarque bien grâce aux reliures) ; ce maintien est également représenté par les clous omniprésents sur l'ensemble de son corps. Ce corset met en valeur sa poitrine et donc sa féminité. Elle retient son vêtement en lui donnant un forme comme si elle allait se mettre en mouvement ce qui est impossible vue l'immense faille au milieu de son corps et sa posture extrêmement droite et immobile. Ses yeux, mis en valeur par ses sourcils, expriment de la souffrance accentuée par ses pleurs (ce n’est pas de la tristesse). L'arrière- plan représente une sorte de désert déchiré. C'est un horizon monotone. Les couleurs choisies n'attirent pas l'œil mais la mettent extrêmement bien en valeur. Frida Kahlo est paralysée de la colonne vertébrale, elle peignit cet autoportrait lorsque son état de santé empira et qu'il lui fallut porter un corset de métal. Ce qui explique son « vêtement ». Une colonne ionique brisée en plusieurs endroits symbolise sa colonne vertébrale blessée. La fente dans son corps et les sillons du paysage déchiré, monotone deviennent le symbole de sa souffrance et de sa solitude.

Au premier plan : on a un désert fissuré, blessée qui montre des irrégularités et de la matière (peinture plus épaisse) qui contraste avec la frontalité du corps de Frida et enfin l’arrière-plan du ciel bleu. La profondeur du désert symbolise la grande solitude et souffrance de Frida Kalho. La peau est en fort contraste avec les clous noirs et pointus qui recouvrent une grande partie du corps.  

En arrière-plan : Le bleu ciel contraste avec la couleur chair, chaude et lumineuse du corps de la femme. D’ailleurs, il semblerait que la lumière émane du corps de manière autonome. Elle est indépendante du paysage désertique en arrière- plan. Mais nous pouvons très bien envisager un deuxième type de lumière qui viendrait d’au- dessus comme si la représentation de Frida était sous un rayon de soleil malgré le ciel froid et pesant de l’arrière- plan. Enfin nous pouvons apercevoir une lueur lumineuse par un dégradé léger en bas à gauche du ciel.

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