Les villes françaises, entre unité et diversité
Cours : Les villes françaises, entre unité et diversité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leeacab • 10 Mai 2017 • Cours • 1 707 Mots (7 Pages) • 1 088 Vues
CAZAUX Faustine / CABELLO Léa / AZI Cassandre 1°L 21/04/2017
Les villes françaises, entre unité et diversité
Introduction
Commençons d’abord par définir ce qu’est une ville : agglomération relativement importante et dont les habitants ont des activités professionnelles diversifiées (sur le plan statistique une ville compte au moins 2000 habitants agglomérés).
L’urbanisation correspond à un mouvement historique de transformations des sociétés que l’on peut définir comme l’augmentation de ceux qui habitent en ville par rapport à la population totale française. Donc depuis la révolution industrielle, début du XIXème siècle, la France à subit un développement de ses villes notamment par l’exode rural ou l’explosion du travail tertiaire.
Nous nous demanderons s’il y a véritablement un modèle de ville en France.
Pour cela nous étudierons d’abord la répartition de la population en France, puis l’urbanisation de la France et nous finirons par les grandes métropoles françaises.
- La répartition de la population en France :
[pic 1]
Nous pouvons remarquer que la France est peuplée inégalement. Certaines régions comme la région Île-de-France comptent un nombre important d’habitant à l’inverse de la région Bourgogne-Franche-Comté par exemple.
L’essentiel de la population se concentre sur quelques espaces urbanisés seulement. L’Île-de-France ainsi que les vieux bassins industrialisés de l’est et du nord, plus les grands couloirs et les zones urbaines constituent 60% de la population et sont appelés la France du plein. A l’inverse, la France dites vide se compose de 10% des habitants réparties sur les deux tiers d’un espace de 550 00 km².
La population française est principalement située dans les littoraux, les aires urbaines, les périphéries, les frontières et les fleuves. Le résultat de cette répartition est certains espaces vides.
Les zones les plus densément peuplées sont principalement périphériques (littoral et frontières) en plus de l’ensemble parisien. Elles correspondent :
- Aux littoraux : la côte méditerranéenne (sauf les étangs languedociens et la Camargue) ; l’Ouest, breton mais aussi atlantique (sauf la côte landaise) ; le littoral de la Manche et de la mer du Nord (sauf le Cotentin). Quelques sites remarquables ont vu développer d’importants ports, de commerce (Rouen, Nantes, Bordeaux, Marseille) ou militaires (Brest, Toulon) ;
- Aux frontières terrestres où souvent le développement économique (et industriel) a été́ commun : Flandres (Nord‐Pas‐de‐Calais) ; vallée de la Meuse ardennaise ; frontière avec le Luxembourg (Lorraine) et l’Allemagne (Alsace, Lorraine, parties industrielles du Territoire de Belfort et du Doubs) ; frontière franco‐suisse dans les régions de Bâle et de Genève ;
- A la région Île-de-France, qui se détache nettement49 : sur 2,2% du territoire métropolitain se concentre 19% de la population.
- Aux vallées des fleuves et certains de leurs affluents : Seine et Oise, Loire, Garonne et basse Dordogne, Gave de Pau, axe Rhône-Saône et vallées alpines du Nord, Moselle, Rhin ;
- Aux carrefours entre les voies de communication « naturelles », souvent sites originels d’importantes agglomérations (Lyon, Paris, etc.) ;
-Aux régions industrialisées au XIXème siècle : autour de Saint-Étienne.
A l’inverse les régions de faibles densités sont :
- Certaines régions de montagne (les Alpes du Sud, le Jura, les Vosges centrales, la montagne corse, les Pyrénées, le Massif central et le Morvan) ;
-L'est du Bassin parisien (les plateaux de Champagne et de Lorraine) ;
-La plaine sableuse des Landes, aujourd'hui entièrement forestière (premier massif forestier d'Europe, Scandinavie exclue) ;
-Les « intérieurs » comme l'intérieur breton (Arcoat contre Armor), la Normandie profonde, entre littoral et Loire.
Des villes comme Saint-Etienne ont connu une augmentation de leur population grâce à l’industrialisation, qui est un processus d’extension et d’intensification des activités industrielles durant lequel la production dépasse la production agricole, et à l’évolution technologique notamment dans l’agriculture avec l’arrivé de machines.
Paris, avec une aire urbaine très grande domine toutes les autres agglomérations. Mais hors de la capitale, les aires urbaines les plus dynamiques se localisent à la périphérie de l’hexagone, à l’Ouest et au Sud.
Les commerces ont longtemps considéré les centres de villes comme un lieux pour les échanges et pour les rencontres. Mais aujourd'hui, les habitants eux-mêmes tendant à s'éloigner des centres qui deviennent des quartiers d'affaire. Les autres activités tertiaires ont été délocalisées en banlieue afin de trouver des terrains moins coûteux. Les hôpitaux, les centres commerciaux sont maintenant à l'extérieur des villes. Les activités culturelles, elles sont restées dans les cœurs historiques qui sont souvent réservés aux piétons. Les activités industrielles sont dispersées en banlieue, elles s'installent dans des parcs industriels à proximité d'axes des circulations.
- L’urbanisation de la France
[pic 2]
Commençons par définir l’urbanisation : processus de développement des villes et de la concentration de la population dans les villes (croissance de la population urbaine ; extension des villes dans l’espace)
Aujourd’hui plus de 50% des Français vivent en ville dont un grand nombre dans des villes de plus de 200 000 habitants. La croissance urbaine a été rapide entre 1945 et 1970, mais depuis ces années on observe un phénomène appelé périurbanisation : extension de la ville au-delà du pôle urbain où 40% au moins de la population active travaille dans l’aire urbaine. Mais les régions les plus urbaines restent l'Île-de-France (96,4 %), Provence-Alpes-Côte d'Azur (94,3 %), Nord-Pas-de-Calais (88 %), puis Rhône-Alpes (81,5 %) et Languedoc-Roussillon (80 %).
...