Les inégalités

DM d’histoire-géo

Intro

Dans toute société, il existe des différences entre tous les individus, cependant toutes ces différences ne donnent pas lieu à des inégalités. On dit qu’il y’a des inégalités lorsque ces différences conduisent à des avantages ou à des désavantages. (Cette phrase est cool si tu veux la mettre)

1. Inégalité des richesses

Les inégalités de richesse (ou inégalités de patrimoine) sont les différences de patrimoine (biens, fortune) détenu par les ménages ou des groupes. Dans le monde, les différents espaces et populations ne disposent pas des mêmes richesses et la richesse mondiale n’est pas répartie de manière équitable dans le monde.

1. Fait et cause

Les inégalités de richesse sont caractérisés par le contraste de PIB entre les pays mais aussi par les inégalités qu’il y’a à l’intérieur de chacun d’eux. Le Produit Intérieur Brut (PIB) est un indicateur économique qui permet de mesurer les richesses créées dans un pays au cours d'une période donnée. Le PIB est utilisé pour mesurer la « croissance économique » d'un pays. Dans le monde, certains pays possèdent un PIB plus élevé que d’autres. Par exemple, au Luxembourg, le PIB est de 4800$/an/hab. alors qu’au Burundi, il est seulement de 360$.

En 2001, selon l'ONU :

Les 1 % des personnes les plus riches de la planète sont en possession de 40 % des richesses mondiales et 2 % de l'humanité concentre 50 % du patrimoine de la planète, alors que la moitié de la population mondiale n'en détient que 1 %. Les chiffres nous montrent donc bien que l’argent en général dans le monde est mal répartie, certains en ont trop et d’autres justement pas assez.

1. Ligne Nord/Sud

Certains pays sont plus pauvres que d’autres ou sont exposés à certaines difficultés dont ils doivent faire face alors que d’autres sont ou deviennent bien développés et ont donc une bonne économie. La ligne qui partage les pays industrialisés des pays pauvres est appelée la ligne Nord / Sud. On trouve les pays développés principalement dans le nord sauf quelques exceptions comme l’Australie et la Nouvelle Zélande. Les pays émergents et NPI (Nouveaux Pays Industrialisés) se trouvent principalement dans l’hémisphère sud mais il y’a des exceptions avec les nombreux pays d’Asie centrale. Les Nouveaux Pays Industrialisés sont des pays qui ont vu leur industrie décoller. Depuis 1960, des pays du sud font des efforts économiques pour se développer. Quatre d'entre eux, les quatre dragons, ont réussi à devenir des pays développés : la Corée du Sud, Taïwan, Singapour et Hong Kong. Ils ont de fait rattrapé aujourd'hui un grand nombre de pays développés. Les pays industrialisés, du nord concentrent 16% de la population mondiale mais produisent 70% de la richesse dans le monde. Les pays du Sud abritent 84 % de la population mondiale. Leur production agricole, industrielle et de services est faible, ainsi que leur PIB par habitant. C'est en Afrique que le PIB par habitant est le plus faible (3513 dollars en 2014), en cause le manque de travail.

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C. Conséquence et synthèse

Ces écarts d’économie entre les pays cause donc de la pauvreté chez certains pays ou espaces, en 2010, trois milliards de personnes, soit une personne sur deux, vit avec deux dollars par jour. Ce qui est encore trop car il y’a encore beaucoup de personnes dans le monde qui souffrent. Surtout que les plus riches prennent souvent beaucoup du patrimoine de la planète et donc n’en laisse pas assez pour les autres : 2 % de l'humanité concentre 50 % du patrimoine de la planète, alors que la moitié de la population mondiale n'en détient que 1 %, les 8 hommes les plus riches détiennent autant de richesses que les 3,7 milliards de personnes les plus pauvres (52,9 % de la population mondiale). Il existe même des écarts à l’intérieur des pays et des inégalités entre pauvre et riche : En Belgique, les 10 % les plus riches gagnent 8 fois le revenu des 10 % les plus pauvres. Aux États-Unis, le rapport est de 17, au Chili 43, au Brésil 66, en Namibie 129. Selon la majorité des études, les inégalités de revenus, mesurées par le coefficient de Gini, ont diminué depuis les années 1980. Ce qui est une bonne chose car plus le coefficient de Gini est élevé, plus le risque d'augmentation de maladies (physiques ou mentales) serait aggravé. De même, la pauvreté absolue diminue fortement depuis 1820 : 84 % de la population mondiale est alors pauvre, en valeur absolue, contre un cinquième aujourd'hui.

Le revenu est fortement corrélé avec le niveau de l’éducation. Plus une personne est diplômée, plus son revenu est élevé par rapport à la moyenne. De plus il existe certains avantages et donc désavantages comme par exemple en France, où l'espérance de vie d'une personne est corrélée à son niveau de revenu. Ainsi, les 5 % de Français les plus riches ont une espérance de vie supérieure de treize ans à celle des 5 % les plus pauvres. De plus, les populations discriminés socialement en raison de leur lieu de résidence auront plus de difficultés à trouver un emploi et donc à s’assurer d’un niveau de revenu suffisant. Pour conclure, il y’a encore trop de pauvreté et de discriminations dans le monde et il faut que cela change car chacun à le droit d’avoir une bonne qualité de vie.

1. Inégalité homme/femme

Dans nos sociétés qui valorisent l’activité économique, l’argent, etc. les inégalités sociales prennent en partie la forme d’inégalités économiques et inversement, des causes fréquentes d'inégalités peuvent être des discriminations ou stigmatisations liées à des préjugés, comme le sexisme qui tendent à considérer des individus comme dignes de moins d'accès à ces ressources.

1. Inégalités du travail

Les inégalités entre les hommes et les femmes sont les plus universelles et les plus structurantes de nos sociétés. Les hommes, en moyenne, gagnent plus que les femmes. Elles touchent 9% de moins qu’eux. Ici, c’est une différence sexuel qui entraîne une inégalité salariale. Les hommes gagnent 28,5% de plus que les femmes selon une récente étude de l’INSEE, cela s’explique principalement par la place des femmes dans le marché de l’emploi. Les femmes sont moins souvent promues à des postes de responsabilité, ce qui accroît, au niveau global, l’écart des salaires moyens entre hommes et femmes. De plus, Oxfam a rappelé dans son rapport annuel que les hommes détiennent 50 % de richesses en plus que les femmes. Les femmes sont majoritaires dans les emplois précaires et mal rémunérés, notamment dans le secteur du soin, où 2/3 qui y travaillent sont des femmes. Les femmes sont aujourd’hui encore sous-représentées parmi les ingénieurs et les cadres de l’industrie (25%), dans la construction et les travaux publics (19%) et dans l’armée, la police, les pompiers (14%). Les femmes sont aussi moins présentes sur des postes à responsabilités. Tout cela explique bien pourquoi des millions de femmes se retrouvent enfermées dans la pauvreté. De plus, les employeurs vont avoir tendance à privilégier l’embauche des hommes pour des postes à responsabilité, notamment du fait de la plus longue absence des femmes en congé maternité.

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