Le Sénégal
Cours : Le Sénégal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bim Black • 7 Juin 2018 • Cours • 7 182 Mots (29 Pages) • 740 Vues
République du Sénégal ------------ Un Peuple – Un But – Une Foi ---------- MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES ET DU PLAN |
Rapport du Comité National de Politique Economique
Surveillance multilatérale au sein de l’UEMOA
3° Trimestre 2014
Décembre 2014
Sommaire
RESUME 2
Chapitre I - SITUATION DE L’ECONOMIE SENEGALAISE 4
SECTEUR PRIMAIRE 4
II- SECTEUR SECONDAIRE 6
III- SECTEUR TERTIAIRE 11
IV- INFLATION ET COMPETIVITE 12
4.1. Evolution de l'IHPC 12
4.2. Evolution du taux de change effectif réel 13
V- COMMERCE EXTERIEUR 14
5.1. Exportations des principaux produits 15
5. 2. Importations des principaux produits 16
VI- FINANCES PUBLIQUES 18
6.2. Dépenses budgétaires 19
VII- DETTE PUBLIQUE 20
III - EVOLUTION DE LA SITUATION MONETAIRE 21
Chapitre II - SURVEILLANCE MULTILATERALE AU SENS DE l’UEMOA 24
I- CRITERES DE PREMIER RANG 24
II- CRITERES DE SECOND RANG 24
RESUME
Au troisième trimestre de 2014, l’activité économique interne (hors agriculture), mesurée par l’Indice Générale d’Activité[1] (IGA), a regressé de 0,5%, en variation trimestrielle. Par contre, en glissement annuel, elle s’est renforcée de 7,2%, sous l’effet notamment de la bonne tenue du secteur tertiaire (+8,6%). En cumul sur les neuf (09) premier mois, l’activité économique s’est confortée de 4,9%.
S’agissant de l’inflation, les prix à la consommation ont enregistré au troisième trimestre 2014, une hausse de 1,8% en variation trimestrielle. En revanche, en glissement annuel, l’inflation s’est établie à -1,3% sous l’effet principalement de la baisse des prix des services de « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » (-5,3%) et des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (-2,8%). Sur les neuf (09) premiers mois de 2014, les prix à la consommation ont enregistré un repli de 0,9% imputable principalement à l’entrée en vigueur de la loi sur la baisse du prix du loyer et d’autres facteurs majeurs.
Au titre de la compétitivité, l’économie sénégalaise a enregistré des pertes de 3,0 % en variation trimestrielle. Cependant, comparativement au troisième trimestre de 2013, il ressort des gains de compétitivité évalués à 2,9%. En revanche, en moyenne sur les neuf (09) premiers mois de 2014, des pertes de compétitivité de 0,2% sont relevées.
Concernant l’exécution budgétaire au terme des neuf (09) premier mois de l’année 2014, elle est marquée, par une amélioration de la mobilisation des ressources, conjuguée à une hausse prudente des dépenses publiques. Globalement, le solde budgétaire global est estimé en déficit de 255,1 milliards à fin septembre 2014 contre un déficit de 217 milliards à la même période de 2013.
S’agissant de la dette publique, l’encours est estimé à 3780,9 milliards à fin septembre 2014 contre 3432,3 milliards à fin juin 2014, soit une hausse de 10,2%.
Pour ce qui est des échanges commerciaux du Sénégal, ils sont marqués, au troisième trimestre 2014, par une baisse des exportations (-15,2 milliards) et une hausse des importations (+60,1 milliards) en variation trimestrielle. Cette situation s’est traduite par une détérioration de 68,1 milliards du déficit commercial.
Enfin, l’évolution de la situation monétaire au cours du deuxième trimestre de l'année 2014 fait ressortir, par rapport au précédent, une hausse de de 52,4 % des avoirs extérieurs nets, un repli de 8,3 % du crédit intérieur et un accroissement de 4,5 % de la masse monétaire.
Chapitre I - SITUATION DE L’ECONOMIE SENEGALAISE
Au troisième trimestre de 2014, l’activité économique interne hors agriculture, mesurée par l’Indice Général d’Activité[2] (IGA), a reculé de 0,5%, en variation trimestrielle. Ce résultat reflète notamment les contreperformances des secteurs primaire (-15,7%) et secondaire (-13,7%).
En revanche, en glissement annuel, un regain d’activité de 7,2%, porté par le secteur tertiaire (+8,6%), est enregistré au troisième trimestre de 2014. En moyenne sur les neuf premiers mois de l’année, l’activité économique s’est également montrée dynamique, avec une progression de 4,9%, tirée essentiellement par le secteur tertiaire (+6,7%).
Tableau 1 : Indice Général d’Activité hors agriculture base 100 en 2006
[pic 1]
Source : DPEE
SECTEUR PRIMAIRE
Le troisième trimestre 2014 est marqué par une morosité de l’activité dans le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture). En effet, après les améliorations enregistrées durant les deux premiers trimestres de 2014, la production s’est repliée au troisième trimestre (-15,7%), en variation trimestrielle, atteignant son plus bas niveau depuis le dernier trimestre 2012. Cette baisse reflète la contraction des activités de pêche (-42,7%) et d’élevage (-5,4%).
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