Le Maloya

L'histoire culturel du Maloya : SOUDARD Richelieu 

D’où vient le Maloya ? Et comment à t- il était si important dans la culture réunionnaise.

Maloya, ce mot est prononcé devant un public pour la première fois vers les années 30, c’est dans une très ancienne pièce de théâtre de Georges Fourcade intitulé «Zistoires la caze», qu’est décrite l’utilisation du très célèbre instrument nommé le kayamb et du timba pour l’exécution d’un chant maloya, tout ces instruments musicale sort d'un héritage des ancêtres mozambicains néanmoins le maloya est pour ainsi dire « interdit d’espace public » des lors des années 60 à la fin des années 70 car à l’époque. Le maloya était  jugé comme  subversif par le pouvoir (PCR) en place à l’époque ainsi pour jouer en public il faillait passer par un comité de censure.

La musique des gens de couleur de peau différente est attestée depuis quasiment le début du peuplement de l’île c’est-à-dire vers les années 1700. Sous des formes les unes que les autres verdoyantes, rythmique, diverses et variées, les musiques de ces gens traverseront le temps, les modes (qui se perpétue jusqu'à nos jours), se mélangeront, se complèteront pour former le socle solide de notre maloya actuel, basé sur les batailles, mouvements, combats mené par nos ancêtres.

Le Maloya a progressivement conquis l’espace public à partir des années 1970, porteur notamment de revendications politiques, pour devenir aujourd’hui un art et une expression majeure de l’identité culturelle et musicale de La Réunion.

Les figures locales du Maloya

De nombreux artistes ont participé à la « mise en l’air » du Maloya à partir des années 1970, et y contribuent pour certains encore aujourd’hui, citons notamment Alain Peters (et les Caméléons), Firmin Viry, Danyèl Waro, Gramoun Lélé, Baster, Ousanousava ou encore Ziskakan.

...