La prospérité en Italie
Commentaire de texte : La prospérité en Italie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar latone43 • 21 Avril 2020 • Commentaire de texte • 1 291 Mots (6 Pages) • 481 Vues
CESARATTO Anthony
EXAMEN TERMINAL
HISTOIRE MODERNE
Après des périodes compliquées ainsi que des changements conséquents, l’Italie va connaître une période de prospérité unique pour la période et le contexte. Nous sommes en présence d’un texte de François GUICHARDIN, issu de son œuvre Histoire d’Italie, paru en 1561. Le texte nous présente ici l’après guerre de 100 ans pour l’Italie, et donc sa période de grande stabilité. A cette période, l’Italie n’est qu’une péninsule, il ne s’agit pas d’un état unifié, cela n’apparaîtra qu’en 1860. Francesco Guicciardini ou François Guichardin en français, mena une importante carrière de diplomate au service de la République Florentine. Il fut d'abord nommé en 1511 ambassadeur auprès de Ferdinand d'Espagne ; il occupera ce poste jusqu'en 1514. En 1516, il entre au service du pape Léon X, qui le nomme gouverneur de Modène. Puis, le pape Clément VII le nommera gouverneur de Bologne. Son Histoire d'Italie publiée pour la première fois en 1561, constitue une source irremplaçable d'informations sur la vie politique de la Renaissance italienne. C'est aussi du fait de son importante correspondance avec Machiavel, que Guichardin reste dans les mémoires. Dans le premier paragraphe, l’auteur nous parle de l’avant période de prospérité italienne, ensuite dans le second, il nous fait en quelques sorte une éloge de l’Italie prospère puis dans le troisième, il nous met l’accent sur un personnage en particulier qui est Laurent de Médicis. Celui-ci est contemporain des faits et propose un travail d'historien qui croise documents d'archives, autres chroniques ou annales, témoignages oraux et savoirs tirés de sa propre expérience, pour donner une lecture précise des événements. Cela nous améne à réfléchir à comment l’auteur nous améne l’Italie prospére et la met-il en avant ? Tout d’abord par une éloge de l’Italie prospére, puis par une mise en avant de Laurent de Médicis, et pour finir de l’impact français sur la propspérité Italienne.
L’écrit élogieux envers l’Italie prospère commence à se voir à la ligne 30 « non seulement elle abondait en habitants, marchandises et richesses » on peux appuyer cette parole avec l’aide de l’étude de Fernand Braudel qui compte en méditerrannée occidentale en tout 37 millions d’habitants. Un chiffre très conséquent pour la période en question. L’Italie d’après son évaluation comptait elle 13 millions d’habitants, soit un habitant sur trois était Italien en méditerrannée occidentale. Ensuite, ligne 31 « la magnificience de nombreux princes » que l’on peut lier plutôt aux familles nobles avec une grande renomée comme celle des Sforza ou encore des Visconti à Milan. Celle de Gonzague à Mantoue ou encore celle de Médicis à Florence. De ce fait, des hommes importants vont apparaître comme mentionné à la ligne 33 « floraison d’hommes excellents » que l’ont peux nommé dans les familles nobles présente ci-dessus comme Jean-Galéas Visconti et encore Laurent de Médicis. On peut également voir ligne 32-33 « le siège majestueux de la religion » qui fait référence aux Etats pontificaux qui à cette période occupaient une grande place dans la péninsule et comprenait nottament des villes comme Rome en encore Bologne. Ligne 34 « dans tout les arts éminents » où on peut donner l’exemple du portulan, les meilleurs cartographes de la renaissances sont les Italiens. Le portulan est une carte des littoraux avec des indications de tout les ports et rades et encore les golfs où les bateaux peuvent jeter l’ancre, déstiné aux navigateurs. Grâce à cela, la navigation fait des progrès significatifs. Tout les adjectifs amenés par l’auteur montre l’envie de celui-ci d’avoir un récit élogieux des faits.
Ainsi, nous allons voir une mise en avant de Laurent de Médicis.
Ligne 39-40 « on attribuait des louanges non négligeables à l’industrie et à la vertu de Laurent de Médicis » premièrement de part l’importante place que prenait les Médicis dans la République de Florence mais aussi du fait de leurs banque qui était la plus importante des banques européennes. Ils sont populaires et bien aimés dans la ville de Florence car ils y ont amené la prospérité ainsi que la stabilité. Florence s’est aussi développé de pars l’impact et l’influence des Médicis sur la ville. On peux aussi voir à la ligne 44 « Comme il venait d’établir des liens de parenté avec Innocent VIII, souverain pontife ». Ces liens de parentés énoncés dans le texte font référence au mariage de la fille de Laurent de Médicis, Madeleine de Médicis avec le fils aîné d’Innocent VIII, Franschetto Cibo. Ce lien entre Laurent de Médicis et Innocent VIII va permettre à Laurent d’accroître sa visibilité au sein de la péninsule, d’accroître ses contacts ainsi que son pouvoir. Cependant, celui-ci porte attention au fait qu’au sein de la république florentine, il n’y ait pas une sorte d’hégémonie d’une personne ou d’une famille. Il faisait en sorte de maintenir l’Italie équilibrée pour préserver la paix comme il est écrit à la ligne 47 à 49 « il serait très dangereux que l’un des plus puissants accrût encore sa puissance, il s’employait de toutes ses forces à maintenir les choses de l’Italie si bien équilibrées que la balance ne penchât ni d’un côté ni de l’autre »
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