L'invention de l'imprimerie par Gutenberg

Joannes Gutenberg

Joannes Gutenberg, ou Jean selon la traduction française, fut un inventeur allemand de l’époque de la Renaissance, né vers 1400 à Mayence et mort le 3 février 1468 dans sa ville natale.

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Troisième enfant d’une famille aisée, Gutenberg part vers 1434 s’installer à Strasbourg et entame une formation d’orfèvre. Les compétences que lui apportent ce métier lui permettent de donner naissance à un important projet liant ses talents pour la ciselure et les alliages : créer des caractères mobiles inspirés de ceux inventés par les chinois au Xième siècle, non pas en bois mais cette fois-ci en métal. A cette époque, la demande livre est très forte, l’expansion de l’économie et le besoin croissant des étudiants encouragent Gutenberg à chercher une nouvelle manière de copier les livres, plus rapide que l’écriture à la main longue et laborieuse réalisée par les moines, et aussi moins chère. Pour mener son projet à bien, dont il est persuadé de sa réussite, il convainc Peter Schoeffer, un copiste laïc, et Joann Fust, banquier qui investit dans son projet, de s’associer à lui en 1450.

Ensembles, ils inventent des caractères métalliques mobiles faits de plomb, d’étain et d’antimoine qui sont à la fois résistants et réutilisables à l’infini. Le procédé mis en place par Gutenberg consiste à utiliser les caractères interchangeables, fabriqués dans un moule gravé au poinçon dans lequel on coule le métal fondu, dans une presse munie d’un charriot mobile et d’un châssis sur lequel est posé la feuille à imprimer. Enfin, l’encre utilisé est à base d’huile pour bien adhérer.

Le premier livre imprimé par Gutenberg et ses associés est la Bible en 42 lignes, ce qui représentait pour eux une valeur sûre pour son succès.

Néanmoins, l’imprimerie ne connue pas une forte reconnaissance dans ses débuts, Fust attaquât Gutenberg en justice, celui-ci ne pouvant pas lui rendre l’argent de son prêt. Joannes Gutenberg fut évincé de l’entreprise d’imprimerie et, en 1459, il rouvrit un atelier à Bamberg. Ses travaux lui valurent d’être nommé gentilhomme en 1465 par l’archevêque de Mayence.

Bien que seuls les noms de Fust et Schoeffer figurèrent sur les premiers livres imprimés, c’est pour sûr à Gutenberg que l’on doit l’imprimerie.

Marc BUREAU et Marie BUON, classe de seconde A

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