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L'historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale.

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Par   •  8 Mai 2017  •  Cours  •  1 088 Mots (5 Pages)  •  690 Vues

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L'historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale

Une mémoire c'est l'ensemble des souvenirs vécus, construits ou transmis d'un individu ou d'un groupe. Mémoires au pluriel au sujet d'un conflit car elles sont aussi diverses que les acteurs qui y ont pris part ou même que leurs descendants.

Comment les mémoires de la seconde guerre mondiale ont évolué depuis 1945 ?

I. De l'après guerre aux années 1960 : une mémoire mythique

        A. En 1945, tous résistants ? 

- 1944 : France libérée, effacer la honte de la défaite donc un discours résistancialiste se met en place (reconstruire la nation).

- Mémoire résistancialiste mise en place par De Gaulle → minimise le rôle joué par les Alliés, nie la légitimité régime de Vichy.

Discours De Gaulle 25 août 1944 “Paris outragée, Paris brisée, Paris martyrisée mais Paris libérée” → évocation France entière.

        B. Mais, une concurrence des mémoires

- La mémoire communiste s'oppose à la mémoire résistancialiste. 

- 1944 : image d'un parti martyre (mythe 75 000 fusillés, chiffre grossi car 30 000 communistes fusillés par les allemands.

- Parti communiste → soit disant “protecteur des français”.

- 1951 : mort de Pétain → deux lois d'armistice par la droite française.

- Théorie “glaive” et “bouclier” : “glaive” De Gaulle 'repousser l'ennemi)

                                        “bouclier” Pétain (défendre France)

1956, film d'Alain Resnais Nuit et Brouillard, censuré car des images montrent des camps surveillés par des policiers français → il est trop tôt pour montrer la collaboration.

        C. Lieux et héros de la Résistance

- Mont Valérien : fort parisien : 1000 prisonniers fusillés (resistants, otages) par les allemands. - De Gaulle : création d'un mémorial (1960) avec croix Lorraine → résistance intérieure.

- 1945 : on renomme les rues et des stations de métro, honneur des résistants.

- Jean Moulin : transferts des cendres au Panthéon 19 septembre 1964 → mort torturé par Klaus Barbu.

II. Une mémoire revisitée (1970-1980)

        A. Un nouveau contexte, un nouveau regard

- 1970 : mort De Gaulle.

   . 1971 : documentaire Marcel Ophüs, Le chagrin et la pitié → vision négative d'une partie de la population française plus tournés vers Pétain que De Gaulle → film censuré.

   . 1973 : ouvrage Robert Paxton La France de Vichy → Paxton utilise documents allemands car les archives française lui ont été refusé.

- Preuve qu'il y a eu collaboration. Nombreux procés pour les condamner  (voir III.A).

- Procès contre le négationnisme (négation du génocide et existence des chambres à gaz).

    . 2008 : Jean-marie Le Pen condamné contre crime contre humanité.

        

        B. La mémoire de la Shoah

- Jusqu'aux années 1960, personne ne s'intéresse à la Shoah. Deux évènements vont changer ça : 1961 procès d'Adolf Eichmann en Israël, 1963 guerre 6 jours les juifs ont craint la destruction de l'Etat d'Israël.

- Les témoins ont la parole. Mémoire modifiée, vérifiée, corrigée.

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