L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale.
Cours : L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Leattachante • 16 Avril 2016 • Cours • 5 836 Mots (24 Pages) • 893 Vues
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L’historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale
- Histoire = reconstruction scientifique du passé qui se veux objective
- Mémoire = représentation subjective du passé
- Différentes mémoires :
- De l’occupation
- De la déportation
- De la colonisation
- De la résistance
- Juive
- Les autorités cherchent à vite refermer la « parenthèse de vichy »
La mémoire résistante (1944-1969)
L’enjeu politique de la libération
- Les 4 années d’occupations (années noires) ont profondément divisé la France :
- Défaite de 1940
- Régime autoritaire de vichy
- Collaboration avec l’Allemagne nazi
- Résistance, épuration sauvage, etc.
- La France grâce au chef de la résistance De Gaulle, échappe à l’occupation prévue par les USA
- Pour retrouver l’indépendance de la France, il faut rétablir l’ordre républicain et montrer l’unité nationale
- Amnistie = pardon officiel de l’état
- FFI : Force française de l’Intérieur
- FFL : Force Française Libre
- STO : Service du Travail Obligatoire
- GPRF : Gouvernement Provisoire de la République Française
Le mythe résistancialliste se met en place
- 44-46 -> GPRF
- 46-58 -> IVème république
- 58-69 -> Vème république
- Mythe -> souvenir écran qui convient aux deux forces de l’âpres guerre : communiste & gaulliste
- Parti Communiste Français (PCF) est la première force politique en France en 1945 -> glorifie la mort de nombreux résistants communistes (-> Patri des fusiés)
- Les communistes ont signé un pacte de non-agression en 1939 avec l’Allemagne.
- Retour de De Gaulle en 1958 -> le resistancialiste apparait comme la mémoire officielle
Comment expliquer que la mémoire ait été sélective pendant cette période ?
- La réalité historique est occultée :
- Thèse du glaive et du bouclier
- Pas de prise en compte des différentes déportations : raciale, STO, politique
- La mémoire juive n’est pas prise en compte
- La volonté d’apaisement mène à des conflits de mémoire
Les mémoires face à l’histoire depuis les années 70
A. La remise en cause du mythe resistancialiste
- Fin des années 60 -> renouvellement recherches historiques
- Ouverture des archives publique en 1979
- « La France de vichy » 1973 – Robert Paxton → avec les archives allemandes démontre que la collaboration n’a pas été imposée mais bien proposé par l’état français -> Vichy est complice de génocide
- Film de Marcel Ophût « Le chagrin et la Pitié » -> marque un tournant dans la mémoire de la Seconde GM
La mémoire juive s’affirme
- Négationnisme = théorie non scientifique niant l’existence de la shoah
- 1978 : De Pellepoix (ancien fonctionnaire de vichy) affirme qu’a Auswitch, il n’a été gazé que les poux -> remet en cause l’existence des chambres à gazes
L’historien face aux enjeux mémoriels depuis les années 90
Une politique mémorielle
- 1995 : discours du président Chirac prononcé pour la commémoration de la ralf’ du Vel’ D’hiv’ en juillet 1942 -> reconnait la responsabilité de la France dans la déportation des juifs de France
- Loi mémorielles votées pour veiller à respecter la mémoire :
- Loi gayssot (1990) -> sanctionne le négationnisme
- Loi d’indemnisation de familles juives spoliées pendant la guerre
- Mémorial de la shoah (2005)
2. Les tensions liées à la mémoire
- Politique mémorielle met en place le « devoir de la mémoire » -> devoir civique de commémoration des crimes commit durant la guerre pour lutter contre l’oubli et pour en tirer une leçon -> mémoire des « malgré nous »
- 2004_ Chirac invite le chancelier allemand à la cérémonie d’anniversaire du débarquement
- 2013_ Hollande invite le président allemand à Oradour-sur-Glane, l’enjeu politique de la mémoire ressurgit régulièrement
Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875
- Prolétaire = personne ayant uniquement leur bras comme source de revenu
- 19ème siècle : Les courants socialistes européens -> construire une société + juste par l’action politique et syndicale pour parvenir à + d’égalité
- Outils de production :
- Réforme
- Révolution
- 1867 : théorie de la lutte des classes de Karl Marx : domine la pensée socialiste
- 1917 : développement de partis communiste sur le modèle de la Russie
- Allemagne : l’évolution du socialisme est particulier tout comme le syndicalisme destiné à défendre les droits des travailleurs
L’Allemagne : berceau du socialisme (1875-1945)
Naissance et affirmation du socialisme (1875-1918)
- Congrès de Gotha (1875) -> naissance du parti socialiste -> SPD (Parti Social Démocratique) (1890) : 1er grand parti socialiste d’Europe car la SFIO (France) (1905)
- -> parti marxiste qui veux changer la société par la révolution.
- Participe à la vie parlementaire en tant que parti d’opposition pour obtenir des réformes en votant des lois sociales
Les succès du socialisme
- Chancelier Bismarck interdit le SPO et syndicat en 1878 jusqu’à son départ en 1890, il met en place des reformes sociales :
- Assurance maladie
- Retraite
- En 1913, 2.5 millions de travailleurs allemands sont syndiqués (c a d dans des organisations chargé de défendre leur intérêt professionnel) et le SPD : 1er parti allemand
- La puissance de ces mouvements permette d’importante amélioration des conditions de travails -> convention collective (1902) -> les syndicats souhaitent des grèves
Les diffusions du socialisme
A. Entre réformistes et révolutionnaire
- Vers 1918, le mouvement socialiste se divise entre les réformistes (socialiste) et les révolutionnaires (communiste)
- En Allemagne, les révolutionnaires (spartakiste) et s’inspire de la révolution russe.
- Leader du mouvement : rosa Luxembourg et Karl Liebknecht -> rompent avec le SPD qui est au pouvoir depuis la défaite de 1918 et fondent le futur parti communiste : KPD (1918). Organisent des révoltes dans toute l’Allemagne en 1919.
- Répression de la SPD : plusieurs centaines de morts, leaders exécutés
Face au nazisme (1930-1945)
- 1932, KPD reproche au SPD d’être capitaliste -> facilite le succès du parti nazi (NSDAP) aux élections -> Hitler : chancelier 30/01/1933
- SPD et KPD deviennent la cible du NSDAP et l’incendie de Reichstag en 1933 permet d’accuser les communistes de complots et d’interdire le KPD
- Les syndicats sont dissous et leurs leaders sont envoyés dans des camps de concentration jusqu’en 1945
2 Allemagne : 2 socialismes (1945-1989)
La renaissance du mouvement ouvrier après 1945
- Les alliés mettent en place la dénazification et les mouvements socialistes se reconstruisent à l’ouest, dans les zones occupées par le royaume uni, Etats-Unis, France -> retour au pluralisme et à la démocratie -> retour au SPD et KPD.
- En zone soviétique, a l’est : URSS impose la fusion des 2 parties en un seul -> SED, partie socialistes unifié de l’Allemagne
- La naissance de 2 états allemands en 1945 confirme la division du socialisme :
- Communiste à l’est (RDA)
- Sociale démocratie à l’ouest (RFA)
- DGB : syndicats uni, unifié, réformiste à l’ouest / ne défend pas les droits des travailleurs à l’est
La RDA, un état communistes contrôlé par l’URSS
- La RDA est un état satellite de l’URSS qui adopte le modèle soviétique, état totalitaire où le communiste est imposé : collectivisation, propagande, parti politique, planification...
- RDA dirigé par le 1er secrétaire de SED, Erich Honecker : au pourvoir de 1971 à 1989
- La population est étroitement surveillée par une police politique qui punit les opposants du système : Stasi
- Dans ces conditions là, les ouvriers doivent servir le régime. Or en 1953 à cause des cadences, les ouvriers se révoltent : veulent de meilleures conditions de vie, de travails,
La RFA, sociale démocratie sans Marx
- Bad Godesberg : abandon de l’idée marxiste officielle, ouvertures à toutes les classes sociales de 1959
- SPD élargit son électorat, change de programme car la justice social passe par le respect des libertés – glisse à droite était de gauche, en acceptant la démocratie libérale et le capitalisme
- SPD au pouvoir pendant 14 ans, 1965-1983, Willy Brandt au pouvoir de 1969 à 1974
- SPD participe à des gouvernements de coalition et même une politique sociale
- Syndicalisme très puissant en RFA, (réformiste) représenté par la confédération syndicale de DGB, qui obtient grâce au dialogue sociale et reforme, la congestion (= participation active des salariés dans la gestion de l’entreprise, notamment dans le cas de restructuration) → miracle économique
- Ce changement réveille les étudiants de l’extrême gauche veulent la révolution dans les années 70
Les mutations du socialisme et du syndicalisme depuis la réunification (3/10/90)
La mort du communisme
- Chute du mur de Berlin (9 nov 1989) et la réunification (3 oct 1990) mettent fin au SED
- PDS créé par des communistes allemands, important en ex RDA, est associé à l’estéalgie (=nostalgie de l’allemande de l’est)
- SPD recule aux élections législative de 1990 car les idées socialistes sont discriminées, semble incapable de sortir le pays de la crise économique et sociale dû à la réunification.
- Helmut Kohl au pouvoir jusqu’en 1998, les syndicats sont en reculs car il y a une monté des classes moyennes, perte d’audience, et nouvelles préoccupation comme l’écologie.
La crise du SPD et nouveau visage politique et social
- SPD revient au pouvoir de 1998 à 2005 avec le chancelier G. Schröder, fait glisser ce parti vers le centre et le mène un programme libérale connu sous le nom d’agenda 2010 (ex. reforme de la flexibilité du travail, baisse de la couverture chômage) -> remet en cause le modèle social allemand, provoque l’hostilité des syndicats et d’auto parti politique plus à gauche se développent et concurrencent avec le SPD (ex. Die Linke, les verts)
- 2005, élections remporté par la droite, chancelière : Angela Merkel (CDU)
CONCLU_ Les idées socialistes sont nées au 19ème siècle et on traversé des périodes troublés de l’histoire de l’Allemagne ; des parties, des personnages sont restés des modèles, fondateur pour l’histoire politique (SPD, Rosa Luxembourg) les socialiste d’ajd s’adapte à la mondialisation libérale et à la monté de l’individualisme, au recul de l’intérêt de solidarité. Le modèle sociale allemand est cité en exemple en Europe mais est contesté en Allemagne pour une gauche plus radicale. (ex. Die linke)
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