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L'historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale.

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Par   •  2 Janvier 2017  •  Cours  •  874 Mots (4 Pages)  •  1 169 Vues

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Chapitre 1 : L'historien et les mémoires de la SGM en France.

INTRO : -Historien : Personne dont le métier est d'écrire l'histoire en s'appuyant sur des sources (littéraires, archéologiques, iconographiques...)

-Mémoires : Ensemble des souvenirs qui résultent de l'expérience des individus, des familles ou des communautés ; cette mémoire est plurielle et parfois contradictoire « mémoire national » : récit dominant qui englobe les souvenirs particuliers dans une interprétation officielle.

-Accroche : Un temps d'épreuve pour la France ; défaite de 1940, occupation Allemande, régime de Vichy et la collaboration avec l'Allemagne Nazie. C'est aussi une période où certains français se sont battus pour les valeurs de la Liberté et de la Démocratie avec les groupes de résistance.

Les Français ont vécu ce conflit de façon variée, ce qui forme par la suite différents groupes mémoriels.

Quel rôle les historiens ont-ils joué dans l'évolution des mémoires de la SGM ?

I) Une difficile mise à distance de l'historien face aux mémoires immédiates (45-60)

A) Des mémoires héroïques

B) Des mémoires déformées et occultées

→ Discours de Malraux lors du transfert de Jean Moulin au Panthéon en 1964

 Mythe Résistancialiste

→ Femmes tondues

→ Unité nationale

→Collaboration, déportations : passé sous silence

→ France semble unanimement Résistante

→ Témoignages trop vastes ; Philip Friedman dit : « les écrits des survivants étaient trop nombreux pour pouvoir même être répertoriés »

→ Premiers témoignages apparaissent, Primo Levi : « Si c'est un Homme », sur les horreurs d’Auschwitz

 → la mémoire émerge difficilement, les rescapés restent sous silence car la société n'est pas prête à entendre, Simone Veil : « On ennuyait »

→ Primo Levi n'a pas un grand succès, car il y a une volonté d'oublier

→ Shoah est occultée, c.f. Discours Malraux

→ Mettre en avant les mémoires héroïques et occulter les autres (juifs, tziganes, Malgré-Nous, soldats de la débâcle 1940)

→ Tom Segev : « Moins on parlait du génocide, mieux on se portait. Ainsi pris place le Grand Silence »

Du lendemain de la Guerre jusqu'au année 70, les historiens qui ne disposent que des mémoires héroïques, et non de toutes les sources historiques, appuient ces thèses.

TRANSITION : Mais cette apogée du mythe résistancialiste, céda à l'éclatement mémoriel, si longtemps étouffé et mis sous silence.

II) L'historien face à l'émergence des mémoires différentes (60-90)

A) L'émergence de la mémoire Juive

B) La réinterprétation de l'histoire de Vichy

→ 11 avril 1961, Procès d'Adolf Eichmann (un des responsables de la solution finale de la question juive) à Jérusalem

→ Brise le grand silence des victimes/témoins

→ Une prise de considération du génocide des Juifs par la communauté internationale

→ Holocauste → Shoah (destruction totale)

→ Une autre image des français (différente du mythe résistancialiste)

→ « Chagrin et la Pitié », d'Orphüls en 71 (interdit jusqu'en 81 à la Télé

→ Paxton (chercheur Américain), « France de Vichy » en 73, parle de la participation des français dans la rafle du Vel d'hiv (+ de Juifs)

→ Paxton se détache de la mémoire résistancialiste pour faire de l'Histoire

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