L'Amérique : puissance du Nord, Affirmation du Sud
Cours : L'Amérique : puissance du Nord, Affirmation du Sud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rubensfournis • 8 Mai 2019 • Cours • 2 587 Mots (11 Pages) • 631 Vues
L'Amérique : puissance du Nord, Affirmation du Sud
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- Le continent américain : entre tensions et intégrations régionales.
Marqué par l’immensité et une grande diversité, le continent américain est-il plus caractérisé par des dynamiques centripètes ou centrifuges ?
- Une intégration fonctionnelle forte
Les flux de personnes témoignent de l’importance des contacts entre les pays du continent américain. Les flux migratoires au sein de l’Amérique latine et entre l’Amérique centrale et les Etats-Unis/Canada sont les plus importants du monde (chiffre à trouver). Ils donnent lieu à des envois d’argent vers les pays de départ, dont le montant dépasse celui de l’aide publique au développement ? Ils contribuent à un brassage culturel au sein des pays d’accueil dont témoignent l’usage de l’espagnol aussi bien à New-York qu’à Chicago ou le « portugnol »… Les flux touristiques (principalement Nord-Sud) contribuent à. diffuser les modes nord-américaines(chiffre à trouver).
Les échanges commerciaux sont également massifs., notamment en ce qui concerne les matières premières. Le Canada, le Brésil et les Etats-Unis sont parmi les premiers producteurs mondiaux (Les Etats-Unis sont aussi les plus importants exportateurs) (chiffre à trouver).. Ces flux ont surtout lieu entre pays proches : hormis la Transaméricaine, il n’y a aucun réseau qui unifie tout le continent américain ? Les réseaux, notamment les tubes ou le rail, sont établis à l’échelle sous-continentale ; beaucoup relient les côtes atlantique et pacifique (ponts transcontinentaux : landbridges).
- Une intégration politique et économique limitée
Le continent américain est marqué par la présence de nombreux accords sous-continentaux et d’accords bilatéraux. Beaucoup sont des traités qui visent à établir des zones de libre-échange. Elles sont vastes mais limités à un petit nombre de pays à l’image de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA : 3 pays, 480 millions d’habitants et 21,5 millions de Km2) ou le marché commun du Sud (MERCOSUR : 5 pays, 275 millions de personnes, 12,7 millions de Km2). Quelques-uns, comme l’Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA) ou la CELAC (Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes, organisation crée en 2011 avec un objectif politique à l’initiative du président du Venezuela (Hugo Chavez) et orientée plutôt contre les Etats-Unis).
L’intégration, à l’échelle continentale, n’existe guère. L’Organisation des Etats Américains (OEA qui regroupe les 35 Etats indépendants) n’est qu’un forum de discussion. Le projet de zone de libre échange des Amériques (ZLEA), lancé par les Etats-Unis en 1994, reste, pour l’instant, lettre morte en raison, notamment de l’hostilité de pays comme le Brésil qui craignent un renforcement de la puissance étatsunienne au détriment de leurs propres influences.
- Des tensions « faibles » mais bien réelles.
Les principales tensions sont liées aux frontières (exemple). Elles concernent la délimitation des zones économiques exclusives, notamment dans le bassin des caraïbes. A cela s’ajoutent les contrôles très stricts des flux de personnes mis en place par les Etats-Unis à la frontière mexicaine.
Les tensions naissent aussi de luttes d’influence : les Etats-Unis arrivent après une période plus complexe à reprendre une partie du contrôle de l’Amérique Centrale et Latine (exemple)… Cuba et le Venezuela ne sont plus en mesure de gêner la politique américaine malgré leur hostilité au modèle économique de leur voisin du Nord.
- Etats-Unis- Brésil : de faibles points communs et des puissances inégales
Le rôle mondial des Etats-Unis et du Brésil est inégal et leurs points communs sont peu nombreux. Ces deux pays ont l’ambition d’influencer le monde. Toutefois les moyens dont disposent ces deux états ne sont pas comparables.
- Deux pays d’immigration et deux modèles culturels d’importance continentale et mondiale.
La croissance de la population aux Etats-Unis (320 millions d’habitants) et du Brésil (200 millions d’habitants) est alimenté par un solde migratoire fort. En effet, pays d’immigration depuis toujours, ils demeurent tous deux attractifs pour des migrants. Les Etats-Unis reçoivent des immigrants venus du monde entier et sont le premier pôle d’immigration mondial, notamment pour les élites (exemple) ; le Brésil reçoit des migrants à la recherche de travail, venant essentiellement du continent sud-américain. L’immigration contribue à renforcer leur poids économique.
Les migrants recherchent de meilleures conditions de vie, mais aussi, surtout dans le cas des Etats-Unis, des possibilités d’éducation et de recherche. Les Etats-Unis concentrent les universités et les centres de recherche les plus prestigieux du monde, ce qui attire de nombreux chercheurs (exemple). Ceux-ci permettent aux Etats-Unis d’être le pays qui compte le plus grand nombre de récipiendaires du prix Nobel (chiffres).
Dans le domaine des films et de la télévision, les Etats-Unis sont en position de force à l’échelle mondiale, qu’il s’agisse de l’aire de diffusion ou du nombre de production (exemple). Toutefois le Brésil fait une entrée remarquée avec ses séries télévisées, les telenovelas (exemple), présentes non seulement en Amérique latine, mais aussi en Europe de l’Est ou en Afrique car elles sont moins chères que les séries étatsuniennes.
Si la musique et la mode brésilienne sont largement diffusées, les Etats-Unis gardent une place et une influence incontestée. De plus, ils profitent de la généralisation de l’anglais dans le monde.
Au-delà des points communs, les Etats-Unis sont la première puissance mondiale et possède tous les atouts de la domination. Le Brésil est une puissance émergente dont les atouts sont surtout économiques, à la recherche et à l’influence sur le continent sud-américain et sur d’autres espaces émergents.
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