Inégalités en Inde
Étude de cas : Inégalités en Inde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar l.scarcella • 6 Novembre 2022 • Étude de cas • 908 Mots (4 Pages) • 300 Vues
De nos jours, l'Inde, pays émergent, localisé en Asie du Sud ,comptant 1,38
milliards d'habitants; connaît une période de forte croissance économique en partie impulsée par l'Etat. En revanche, les inégalités restent importantes et représentent autant de défis à relever pour transformer la croissance économique en développement.
Qu'elles sont donc ces inégalités et comment ont-elles évolué et évoluent aujourd'hui?
Nous allons donc décrire ces inégalités, les expliquer puis analyser l'évolution de ces inégalités au cours du temps.
Tout d'abord, les inégalités présentes en Inde sont observables à plusieurs
niveaux. En effet, selon OXFAM, 10% de la population indienne détient 77% de la richesse nationale, ce qui donne naissance à de nombreuses inégalités. Un ouvrier agricole payé au salaire minimum aura besoin de 941 ans pour gagner ce que reçoit un dirigeant d'une grande entreprise textile indienne en un an.
Si parmi les hommes en âge de travailler, 16 à 17 % des hautes castes et des minorités ont un diplôme, c’est moins de 4 à 6 % de dalits, adivasi ou musulmans qui sont concernés et 2 % seulement parmi les femmes de ces groupes.
Les inégalités de ce pays sont donc économiques et socio-spatiales. Elles sont renforcées par plusieurs facteurs à l'image du système des castes, des discriminations de genres…
De plus, l'Inde est organisée en un système de castes.
Les castes en Inde sont généralement associées aux quatre modèles « varna » du système brahmane : brahmane (prêtre), Kshatriya (guerrier), Vaishya (marchand), et enfin Sudra (travailleur manuel). En ajoutant les Dalits (exilés ou intouchables) qui représentent 1/5 de la population. En pratique, cependant, cette formulation est simplifiée.
Les castes supérieures dont font partie les 1% des plus riches indiens, qui représentent 13 à 20% de la population, « trust » 68% des hauts postes de l’administration. A contrario, les castes les plus basses sont souvent sans emploi et vivent dans des conditions inhumaines. Par exemple, ils n’ont pas accès à un système de santé abordable et fiable, les poussant vers la pauvreté, ne pouvant pas payer les frais nécessaires à leur survie.
Concernant l’éducation des enfants, elle est aussi sujette à de nombreuses inégalités. En effet, même si le travail des enfants a été aboli pour les moins de 14 ans, beaucoup travaillent encore au lieu d’aller à l’école. Même si 10 millions d’enfants restent déscolarisés et tentent d’étudier par leurs propres moyens, d’autres, plus chanceux, étudient grâce à certaines associations qui créent des salles de classe itinérantes. Certains élèves favorisés, quant à eux, travaillent pour leur part dans des écoles privées, réservées à la part de population la plus riche. Par ailleurs, seuls 8 % des enfants de castes aisées abandonnent l’école contre 26 % pour les musulmans et 31 % pour les dalits-adivasi.
Nonobstant, ce n’est pas tout. Effectivement, on observe aussi des inégalités de genre se traduisant par des inégalités en termes d’opportunités éducatives. En 2011, 65,5 % des femmes sont
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