Hein

3- L’expansion d’un marché

La consommation bio

La consommation de produits issus d’agriculture biologique est en pleine expansion.

En effet, les français n’ont jamais été aussi nombreux à consommer des produits bios avec un français sur deux disant consommer des produits bios au moins une fois par mois. De plus, plus de 25% des français consomment des produits bios au moins une fois par semaine et 9% disent en consommer tous les jours. Au total, les consommateurs réguliers (plus d’une fois par mois) et occasionnels (moins d’une fois par mois) représentent 75% des Français de plus de 18 ans. En 2013, 82% des ventes de produits bios a été effectuée en grande surface alimentaire ou dans les magasins bios spécialisés. La consommation de produits bios dans les familles augmente. En effet, de 2010 à 2013 la vente de produits bios dans les épiceries et boissons a augmenté de 36% et les produits traiteurs et surgelés ont augmenté de 34%. En plus de leur consommation personnel de produits bios, certains français demandent de consommer bio aussi à l’extérieur. 75% des français voudraient que leurs enfants puissent manger des produits bios à l’école et 56% en souhaiteraient dans leur cadre professionnel. Si les français consomment de plus en plus de produits bios, c’est aussi parce qu’ils font confiance au label bio (54% d’entre eux se disent bien informé sur le bio)

La consommation du vin bio.

En plus de leur produit de consommation quotidien, les consommateurs de produits bios commencent à s’intéresser à des produits culturels tels que le vin. Le vin bio est un produit qui attire les consommateurs, en effet la progression de l’offre permet de toucher de nouveaux marchés et de nouveaux consommateurs. Cette progression de l’offre est due à l’augmentation des volumes de vins produits, en effet il y a une augmentation de 41% des volumes de production entre 2010 et 2011. Cette augmentation de production permet une diversification des produits permettant d’étendre l’offre à toutes les gammes et tous les types de vins .De 2010 à 2013, la vente de vin bio est celle qui a connu la plus grande hausse avec une augmentation de ses ventes de 56%. Un français sur trois dit consommer du vin bio de temps en temps ou régulièrement. Cette hausse de la consommation de vin bio, place la France en deuxième position mondiale, après l’Espagne, dans la vente de vins bios. Le vin bio représente une partie non négligeable du chiffre d’affaire de la vente de produit bio. En 2012, la vente de vin bio représente 10% des ventes de produits alimentaires bio en France avec un chiffre d’affaire de 413 millions d’euros soit une hausse de 15% par rapport à 2011.

De 2010 à 2013, la vente de vin bio est celle qui a connu la plus grande hausse avec une augmentation de ses ventes de 56%.

Les motivations de l’achat

Cette augmentation de la consommation de vin bio est due à l’intérêt qu’apporte le consommateur à la protection de l’environnement. En effet, le deuxième critère du consommateur après l’origine du breuvage reste la préservation de l’environnement. Ainsi 57% des acheteurs déclarent accepter de payer plus cher pour protéger l’environnement. Les français vont ainsi dépenser en moyenne 8.7 euros dans une bouteille de vin bio contre 6.9 euros dans une bouteille de vin conventionnel.

De plus, le consommateur attache beaucoup d’importance à la provenance de son vin, ce qui explique que plus d’un tiers des ventes se fait en vente directe (36%), puis en magasin bio (27%). La grande distribution se trouve loin derrière, représentant seulement 19% des ventes suivie de près par les petits artisans et commerçants (17%).

Cet engouement du consommateur pour le vin bio s’est fait ressentir par les viticulteurs. En effet, plusieurs viticulteurs nous ont affirmé avoir remarqué une évolution du consommateur au niveau de la sensibilisation à l’environnement au cours des 15 dernières années.

Les consommateurs ont pour la plupart les mêmes motivations à acheter bio mais n’ont pas tous le même profil. Cette différence a été remarquée par les viticulteurs qui disent avoir observé l’engouement d’une clientèle plus jeune devenant sensible à l’environnement mais aussi d’une clientèle plus vieille qui veut être sure de l’origine du produit. Ils sont pour la plupart plus exigeant en termes

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