Composition d'histoire sur le XIXe siècle

Raphaël BEILLARD 1èreL

Contrôle d’Histoire

        Depuis le XIXème siècle notre société a fortement muté. En 1850, la majorité des français sont des paysans en effet 51% de la population active travaille dans les champs (cela signifie que 51% des gens en âge de travailler, travaillant ou cherchant un emploi sont agriculteurs). Les paysans  vivent en 1850 le plus souvent dans de petites exploitations agricoles familiales dont une partie de leur production est souvent pour leur propre consommation. C’est ainsi que la majorité de la population française vit à la campagne (70 % de la population française). Aujourd’hui ce n’est plus le cas. En effet, suite à la première industrialisation dans les années 1850, l’agriculture commence lentement à se mécaniser, elle demande donc moins de bras. Ces personnes se retrouvant sans emploi se dirigent vers les villes pour y trouver un emploi dans les mines ou dans l’industrie. Le travail féminin commence aussi à fortement se développer à cette époque particulièrement dans les l’industrie textile et celle du tabac. Dans la majorité des cas ce sont des personnes en jeune âge qui se dirigent vers les campagnes. Néanmoins les conditions de travail sont souvent très dures comme le montre le livre Germinal d’Emile Zola, qui montre les conditions de travail dans le bassin minier français du nord dans la deuxième moitié du XIXème siècle ou comme le montre Charlie Chaplin dans Les Temps Modernes, le film montre la dureté du travail à la chaîne dans les usines. Les mineurs et les ouvriers ont très peu de droit ils ont ni assurance chômage, ni durée légale de travail, ni congés payés, ni assurance maladie et n’ont pas le droit de grève et de syndicat. Ils obtiendront ces droits suite à des lutes sociales qui feront évoluer la loi. C’est ainsi que le droit de grève devient légal en 1864, le droit de syndicat en 1884 et que les ouvriers ont deux semaines de congés payés grâce au Front Populaire en 1936. Durant toute cette période, tandis que l’industrie prend une place importante et que la population agricole part des campagnes pour aller vers les villes ; ce phénomène s’appelle l’exode rural, avec celui-ci la moitié de la population française vit en ville en 1931. La part de la population travaillant dans les services augmente. A partir des années 1950, les emplois tertiaires deviennent de plus en plus importants. Il se créé alors une nouvelle classe sociale, la classe moyenne. Elle est composée d’une partie importante de la population, principalement celle travaillant dans les services. C’est ainsi qu’on peut classer un médecin, un avocat, une secrétaire ou une femme de ménage dans la classe moyenne.  Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France est dans une situation de quasi-plein emploi et de forte croissance, c’est ce qu’on appelle les Trente Glorieuses.

A partir de 1973, les historiens considèrent que cette période est terminée, on entre alors dans une période de récession économique et le chômage augmente pour diverse raisons.  La tertiarisation de l’économie contribue à la disparition progressive des paysans. En effet, il y a de moins en moins de petites exploitations agricoles familiales mais de plus en plus de grandes entreprises agricoles industrielles contrôlant de grandes parcelles mécanisées. Cela signifie que le travail ne se fait plus à la main, mais que ce sont par exemple des moissonneuses-batteuses qui ramassent le blé dans des champs de blé. C’est ce que Mendras démontre dans son livre La Fin des Paysans. Les années 1970, sont aussi une période ou les mines du nord et de l’est de la France ferment. Suite à l’essor des classes moyennes, à l’urbanisation et à la disparation quasi-totale du métier de mineur ; se développe une consommation de masse. En effet, la population française à plus de moyens elle est donc en mesure de consommer plus fortement. Elle est fortement critiquée par certains c’est notamment le cas de Jacques Tati dans son film Mon Oncle. L’urbanisation de la population française et sa désertification des campagnes continue encore durant cette période (la deuxième moitié du XXème siècle) c’est ainsi que de nos jours on estime que 80% de la population française est urbaine, que 80% de la population active française travaille dans les services.  Bien qu’aujourd’hui la France soit une puissance agricole majeure seulement 2% de la population française travaille dans les champs. On est alors aujourd’hui dans une aire post-industrielle. Le métier d’ouvrier devient de plus en plus rare, l’économie française est tournée vers les services (service de bureau, assurance, banque, tourisme …. ) Cela peut se peut par exemple se voir à Juvisy avec la reconversion des friches industrielles des bords de seines en habitat.

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