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Cartographie et sémiologie graphique

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Par   •  9 Décembre 2018  •  Dissertation  •  2 637 Mots (11 Pages)  •  945 Vues

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Cartographie et sémiologie graphique

Définition

La cartographie est selon l’association internationale des cartographes, l’ensemble des opérations scientifiques, techniques et artistiques qui interviennent à partir des résultats d’observation directe ou d’exploitation de documents dans l’élaboration des cartes et plans.

La carte est la représentation géométrique conventionnelle, généralement plane d’une partie ou toute la terre. Cela dans un rapport de similitude appelé échelle.

L’échelle : il y a deux types d’échelle :

  • L’échelle graphique
  • et l’échelle numérique
  • l’échelle numérique est sous forme d’une fraction avec au numérateur le chiffre 1 et au dénominateur le nombre de fois il faut multiplier le chiffre sur carte pour avoir la mesure réelle sur le terrain. Ex. 1/50.000ème signifie que 1 cm sur la carte = 50.000cm sur le terrain. Soit 500 mètres.
  • L’échelle graphique est donnée sous forme de segment de droite avec une subdivision généralement multiple de 10. Ex. 1 cm de segment = 50km donc 2 cm = 100km. Exo un segment de 3 cm = 45km quelle est l’échelle numérique ?

3 cm=45 ?1cm 45/3=15 km soit 1.500.000.

La sémiologie graphique  

La carte comporte un ensemble d’informations dont la particularité est de se rapporter à un espace. La sémiologie graphique est l’ensemble des règles qui permettent l’utilisation d’un système graphique pour la transmission d’informations sur une carte.

Pour ce faire, le cartographe dispose de trois signes élémentaires qui sont les alphabets de la cartographie ; ce sont :

  • Le point
  • Le trait
  • La tache

La manière d’appliquer ces trois signes primaires s’appelle l’implantation ou l’imposition ; ainsi on a pour le point l’implantation ponctuelle (localiser les villes) ; pour le trait on parle d’implantation linéaire (voirie, cours d’eau, rail etc.)  et pour la tache on a une implantation zonale ou surfacique. (densités, aire d’occupation d’un phénomène)

Il existe un autre ensemble de signes appelé variables visuelles grâce auxquelles on élabore des cartes mieux structurées ; elles sont au nombre de six.

CHAPITRE UN : LES VARIABLES VISUELLES

Sont des signes constitués qui répondent à des situations spécifiques et que l’on utilise pour représenter des phénomènes sur une carte. A la différence des signes élémentaires, les VV ont des utilités précises. On peut les citer : (forme, grain structure-texture), orientation, couleur, valeur, taille).

  1. La variable forme : dans la nature il existe une infinité de formes ex. les lettres de l’alphabet ont chacune une forme ; les figures géométriques ont leur forme. La variable forme est différentielle c’est-à-dire qu’elle permet de différencier des éléments sur une carte. Il y a deux types de V forme : les variables formes suggestives et les variables formes libres.

les variables formes suggestives sont une représentation en miniature de la réalité à représenter. Ex : 1 avion pour un aéroport, 1 bateau pour 1 port ou une construction navale.

Variables formes libres. Peuvent utiliser tous les signes pour la représentation de tout phénomène. Ce qui compte c’est la légende qui permet d’identifier les éléments sur la carte. Généralement on préfère les figures géométriques car faciles à dessiner et à reproduire.

 La variable forme n’induit ni une relation quantitative ni une relation d’ordre.

  1.  La valeur : se traduit par une variation du noir sur le blanc. Plus le phénomène à représenter est fort, plus il ya du noir. Ex : les densités.

La variable valeur est utilisée pour les représentations surfaciques ou zonales. La variation de valeur est progressive et continue ; dans la réalisation d’une carte on peut utiliser les hachures en lieu et place des grisés. Dans le cas d’une double évolution d’un phénomène, on réserve les traits (hachures) aux valeurs positives et les points pour les valeurs négatives. C’est une variable ordonnée. On peut utiliser les tirets pour des valeurs positives faibles.

Nb : il ne faut pas abuser des tirets ; deux paliers seuls suffisent.

  1. La couleur : il existe naturellement trois couleurs primaires qui sont le jaune, le rouge ou magenta, le bleu ou cyan. Toutes les autres couleurs sont obtenues à partir de la combinaison de ces trois couleurs. La variable couleur est avant tout différentielle ; on dit que de toutes les variables c’est celle qui a le plus fort pouvoir de discrimination, de séparation, de différentiation. la couleur peut être utilisée de deux manières.

Lorsqu’elle est utilisée pour différencier, il n’y a pas de règle d’utilisation.

Cependant la couleur peut être utilisée pour représenter des phénomènes quantitatifs ordonnés. (densités) au même titre que la valeur. Dans ce cas, on monte une gamme de couleurs ordonnée soit positive avec les tons chauds, soit négative avec les tons froids. Sont classées ton chaud, les couleurs allant du jaune au rouge ex. jaune clair, jaune foncé, jaune orangé, orange, rouge orangé, rouge, rouge foncé ; la gamme de ton froid va du vert clair au bleu nuit en passant par le vert foncé, le bleu clair, et le bleu nuit. Il est possible d’utiliser une seule couleur et d’en faire varier la teinte : on parle alors de ton camaïeu.

  1.  La taille : de toutes les variables c’est la seule qui sert à quantifier. Elle est dite quantitative ; elle permet de mesurer, les volumes, les longueurs et les largeurs. On réalise des cartes quantitatives avec cette variable lorsqu’on a des valeurs absolues à une seule composante ex. effectif de la population, flux de marchandises, hauteur d’histogramme etc. Pour les cercles proportionnels, elle s’applique à partir de la formule  R1= R0 √n1/n0.


CHAPITRE II : LES SYSTEMES (OU MODES) DE REPRESENTATION

1        LE SYSTEME PAR POINTS.

C’est le système le plus utilisé pour représenter les valeurs statistiques absolues à une variable. L’exemple le plus connu est la représentation du volume ou effectif de la population. Il s’appuie sur la variable visuelle taille. Il est simple à utiliser ; la seule difficulté est le choix du R0.

En légende, il faut  représenter trois cercles emboîtés de tailles différentes. Prendre en priorité les deux valeurs suivantes :

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