BAC HISTOIRE
Dissertation : BAC HISTOIRE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Drayyzee • 25 Septembre 2021 • Dissertation • 608 Mots (3 Pages) • 432 Vues
Eléments essentiels à retenir:
Jeanne Marie Philipon, plus connue sous le nom de Manon Roland ou Madame Roland (1754 –
1793) est une figure de la Révolution française, qui a joué un rôle majeur au sein du parti
girondin.
Seule survivante des sept enfants de Marguerite Bimont et de Gatien Philipon, Jeanne Marie
Philipon nait le 17 mars 1754 à Paris, dans une famille aisée. Vive et intelligente, elle se
montre douée pour les études et lit beaucoup, notamment Plutarque, Voltaire, Montesquieu.
A onze ans, elle est envoyée au couvent et s’y lie d’amitié avec Sophie et Henriette Canet,
avec qui elle reste en contact par la suite.
Marguerite Bimont meurt alors que sa fille a une vingtaine d’années et Manon, quittant le
couvent, se consacre aux études et à la maison de son père. Elle a des prétendants, mais
rejette toutes les demandes en mariage. En 1776, ses amies Sophie et Henriette lui font
rencontrer Jean-Marie Roland de La Platière, inspecteur des manufactures de Picardie et
économiste réputé, de vingt ans son aîné. Ils se marient en 1780 et leur fille, Eudora, nait un
an plus tard.Le couple s’installe à Amiens où Manon Roland, intéressée par la botanique,
recueille et recense les plantes des canaux autour de la ville. Trois ans plus tard, Manon
Roland pousse son époux à obtenir le poste d’inspecteur des manufactures à Lyon et le couple
s’installe à proximité. Cultivée, intelligente et convaincue par les idées des Lumières, elle
écrit des articles politiques pour le Courrier de Lyon.
Manon Roland seconde son mari dans ses travaux durant ces années. Toute acquise aux idéaux
de 1789, elle s’engage politiquement et, depuis Lyon, encourage la mise en place d’un réseau
de sociétés populaires et la tenue de fédérations des clubs de chaque département. En 1791,
en pleine Révolution française, le couple s’installe à Paris et Manon se lance dans la politique.
Elle organise à son domicile, rue Guénégaud, un salon qui attire une kyrielle d’hommes
politiques de l’extrême gauche comme Robespierre, Pétion, Desmoulins ou Brissot. Lieu
mondain à la mode, son salon fut l’un des creusets de l’élaboration de la politique girondine,
tandis que, grâce à ses relations avec les Girondins, Roland de La Platière est nommé ministre
de l’Intérieur le 23 mars 1792.
Devenue l’égérie des Girondins, Manon Roland oriente la politique de son mari, rédigeant
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