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Zola, Lettre à la jeunesse

Commentaire d'oeuvre : Zola, Lettre à la jeunesse. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Octobre 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 170 Mots (5 Pages)  •  3 409 Vues

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           La fin du 19eme siècle est source de conflit en Europe, notamment entre la France et la Prusse. Dans ce contexte là, Emile Zola romancier faisant parti du mouvement naturalisme, publie « lettre à la jeunesse » dans les journaux français. Cette lettre est destinée à la jeunesse, celle-ci donne de l’espoir et de la force à la nouvelle génération, qui va devoir continuer le travail de leurs ancêtres. C’est-à-dire, garder et protéger les libertés fondamentales de la France. Nous nous demanderons en quoi cette lettre est un message d’espoir pour la nouvelle génération. Nous verrons dans un premier temps, en quoi cette lettre est destinée à la jeunesse, puis nous verrons, que Zola demande à la jeunesse de continuer les combats.

            Nous allons voir tout d’abord, que cette lettre est destinée à la jeunesse. En effet, Zola fait un éloge de la jeunesse. Il va répéter à 3 reprises « jeunesse, jeunesse », l’auteur insiste sur le fait que cette lettre est destinée à la « jeunesse ». D’autant plus, que cela est valorisant, puisque la jeunesse est synonyme d’énergie et d’une nouvelle génération. Zola va employer de nombreux termes mélioratifs pour qualifier cette nouvelle génération, qui est « humaine » et « généreuse », avec une « enflammée passion du droit », et « un amour de la vie ». Zola donne une image très positive et valorisante de cette « jeunesse », qui montre encore plus que cette lettre est attribuée à la nouvelle génération. Dès le début de la lettre, Zola va montrer leur importance dans cette lutte, puisqu’il « (les) supplie » de réfléchir à ce qui les attend. Nous pouvons aussi voir, que Zola s’adresse directement à eux, puisqu’il utilise la première personne du singulier, « je » pour montrer que c’est bien lui qui leur parle, et utilise la deuxième personne du singulier « tu » pour que les lecteurs se sentent directement concernés, et qu’ils se sentent donc mis en valeur.

            Cette lettre joue aussi un rôle important de persuasion. Ainsi, Zola joue avec les sentiments des lecteurs, pour les persuader de rejoindre la lutte. Dans son dernier paragraphe, nous pouvons observer un lexique de la désolation qui est très présent. En effet, le romancier parle des inégalités et des problèmes de la justice.  L’angoisse que créait le fait « qu’un innocent » soit emprisonné, « la peine effroyable » qu’il peut ressentir. Zola évoque la sensation qu’on peut ressentir, « une poitrine (qui) se serre », des « larmes qui coulent des yeux ». Il va aussi insister sur le lecteur, « toi, toi qui pleure encore », montrant que le lecteur n’est pas insensible, à la douleur des inégalités et des injustices existantes, comme l’affaire Dreyfus, dont Zola parle. L’auteur raconte une histoire qu’il a déjà vécue, et nous parle des émotions qu’il a ressenti, pour pouvoir sensibiliser et persuader le lecteur de rejoindre cette lutte, pour que ces douleurs qui l’a pu ressentir disparaissent. Zola n’a cessé de valoriser la « jeunesse », mais ces éloges sont un moyen pour lui de faire rejoindre les jeunes dans des combats pour la liberté.

         

         Nous allons maintenant voir, que la lettre de Zola a pour but d’insinuer les jeunes à continuer les combats. Ainsi, Zola rappel tout d’abord les combats que leurs ancêtres ont menés. Pour cela, l’auteur va utiliser la première personne du pluriel « nous » introduisant lui et leurs « pères ». Zola nous fait un rappel des batailles pour la liberté, « Souviens-toi des souffrances que tes pères ont endurées, des terribles batailles où ils ont dû vaincre, pour conquérir la liberté dont tu jouis à cette heure ». Cela fait allusion, aux différentes révolutions françaises, qui ont permis à ce que nous « (ne soyons pas nées) sous la tyrannie », de ne pas « se réveiller chaque matin avec la botte d'un maître sur la poitrine ». Qui montre aux lecteurs, qu’il faut « remercier (ces) pères » puisqu’ils ont permis à la France de pouvoir vivre avec des libertés. Zola montre le courage du peuple français, en utilisant un lexique de la guerre, « terribles batailles », « vaincre » « conquérir » « sang ». Cela vient créer un sentiment d’admiration chez les lecteurs, qui peuvent considérer ces personnes comme des héros, et qui peut les inciter à rejoindre ces combats pour faire de même.                                                                                                      

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