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Végétarisme

Dissertation : Végétarisme. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Novembre 2020  •  Dissertation  •  921 Mots (4 Pages)  •  660 Vues

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Document 1 – www.claudethomas.net/hum4.htm

Document 2 –

Caricature / rigolotes.fr

Document 3 –

Pascal Picq : mâche ou crève !, Le Point, 12/07/18

Doc 4 – Blog de Jean-François, Maire adjoint écologiste de Fontenay-aux-Roses.

Confrontation des documents :

- Il est admis qu’un régime végétarien pour la santé. Le végétarisme est également bon -pour l’environnement. Des opposants au végétarisme combattent ce mode de vie et prônent la consommation de viande. Les riches, mieux informés, adoptent une alimentation bio, variée et moins riche en viande. L’image positive du végétarisme est dégradée par les membres du mouvement végétarien.

- Les différents courants extrémistes du végétarisme sont considérés comme des mouvements sectaires.

- Le « végétarisme raisonnable » qui exclut la viande uniquement est le seul qui soit bon pour la santé  et l’environnement : les autres régimes, plus stricts obéissent davantage à des valeurs morales ou religieuses. L’exploitation des animaux dans les sociétés n’est bénéfique ni pour l’environnement, ni pour le bien-être animal, ni pour la morale.

- Le titre : « De quoi les dessinateurs peuvent-ils encore rigoler ? ».

Deux personnages : l’un montre le dessin d’une tomate et dit qu’un tel dessin ne peut offenser personne. Son interlocuteur lui répond : « J’sais pas…t’as pensé aux végétariens intégristes ? ».

- Ce dessin traduit donc l’impossibilité des opposants à s’attaquer aux végans et à dénoncer leur mode de vie extrémiste.

- On dénonce le fait que  nos ancêtres aient pu chasser et manger de la viande, transformant ainsi leur nature.

- Dans l’histoire, la consommation de viande aurait été un symbole de domination sociale notamment par la bourgeoisie. Après la 2GM, la société de consommation mettent la viande à l’honneur grâce à une forte influence américaine. Toutefois, cela tend à créer un bouleversement des mœurs.

- De nos jours, ce sont les classes populaires qui ont tendances à consommer le plus de viande, tandis que les plus aisés adoptent une alimentation moins riche en viande. Cette situation est paradoxale par rapport aux nouvelles habitudes de consommation mauvaises pour la santé et l’écologie.

- Le bœuf a sa part de responsabilité, en effet, jusque dans les années 50, la consommation de viande de bœuf était rare. Cette tendance est apparue en imitant le modèle américain, puis avec le dvpt de l’élevage intensif. Aujourd’hui, 1 kg de bœuf demande 7 kg de céréales et 70 L d’eau et une surface au sol 20 x plus importante. Une consommation trop importante de viande rouge provoque un risque de dvpt de cancer au même titre que l’alcool et le tabac.

- Monsieur Picq confie le fait d’être amoureux de la viande rouge, comme tout enfant d’après-guerre, il reconnaît consommer trop de viande, car les us et coutumes étaient ainsi.

- Selon les végans, les omnivores sont considérés comme inconscients et ne font pas d’efforts pour changer d’habitudes de consommations alimentaires. Les végans accusent l’élevage de responsable des problèmes climatiques et environnementaux. Le véganisme étant le seul mode de vie permettant de résoudre ces problèmes.

- M. Dumas reconnaît que l’élevage qu’il est hors de questionner de laisser libre court aux éleveurs qui ne respectent pas les bonnes pratiques  avec une sur utilisation de produits phytosanitaires et vétérinaires et une maltraitance animale.

- M. Dumas avertit également sur les conséquences d’une adoption d’un mode de vie végan par tous. En effet, l’arrêt complet de toute zone d’élevage dans certains endroits à la suite de l’abandon de toute consommation de produits d’origines animale aurait pour conséquences une disparition de la biodiversité locale.

- En Auvergne, il faut maintenir des troupeaux en zone montagneuse pour le tourisme, mais ces bêtes seraient inutilisables dans une société végane. L’absence de vaches se traduirait par une présence humaine affaiblie et la perte de prairies et donc un appauvrissement de la biodiversité de ces zones. Des mesures sont en cours de décision sur la mise en place d’exploitation intensives compatibles avec une biodiversité

- Les quatre articles abordent le thème du véganisme et de sa place dans la société par rapport aux différents aspects sociaux tels que la crise environnementale ou bien le bien-être animal.

- Plusieurs de ses quatre articles mettent en avant l’évolution des habitudes alimentaires au cours de ces dernières décennies avec une inversion des tendances en termes de consommation de viande au travers des classes sociales.

- Les articles abordent également la question de la place des mouvements extrémistes du végétarisme dans la société et à quel point ils nuisent à l’image positive du mouvement végétarien.

- Il est mis en évidence l’importance de réduire la consommation de viande pour atténuer l’impact sur l’environnement.

- Il est aussi remis en question l’hypothèse dans laquelle notre société serait essentiellement végétarienne.

- Enfin, il faut toutefois conserver des élevages afin de préserver la biodiversité dans les zones rurales.

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