Vanité et amour propre

Synthèse de la présentation de l’objet d’étude (la question de l’homme)

Piste n°1 : Vanité et amour propre

La littérature et les arts cherchent à condamner le narcissisme qui contribue à la perte de l'homme. En effet, par le biais de Narcisse, personnage mythologique, Caravage démontre qu'on orgueil démesuré entraîne une perte de raison aussi bien que la mort. La Fontaine, de son côté, expose qu'à trop vouloir envier la vie de quelqu'un (toujours par vanité), on finit par perdre la sienne. Quant au Banquier Daumier, il fait figure de symbole de la vénalité de la bourgeoisie.

Narcisse

La littérature et les arts du XVII s’appuient sur la mythologie pour dénoncer, à la manière de Narcisse, le culte de l’apparence et la superficialité. Ces critiques sont souvent adressées aux personnages de haut rang (comme la bourgeoisie) qui ont tendance à attacher beaucoup d’importance à leur apparence, qui prend le pas sur leur esprit superficiel. C’est une caractéristique du Narcissisme.

Piste n°2 : vanité et ethnocentrisme

La littérature et les arts mettent en avant l’ethnocentrisme des européens. En effet, ils ont un sentiment de domination dû à leur savoir et leurs richesses. Les européens pensaient se trouver au centre du monde ce qui les mettait sur un piédestal également. Dans le texte de Montaigne par exemple, les conquistadors imposent leurs règles sans demander l’avis des natifs en pensant qu’ils ont tous les droits sur eux ; dans le texte de Montesquieu, le Persan est scruté par les parisiens ce qui montre qu’ils n’acceptent pas la différence. Ces textes invitent au relativisme et renvoient à la question de Pascal « qu’est ce que l’Homme dans l’infini ? ».

Piste n°3 : la littérature comme miroir

La littérature et les arts cherchent à montrer à l’Homme sa petitesse dans l’infini. Tel une bulle de savon, l’Homme est éphémère, fragile et subit le temps (tempus fugit). Son savoir reste infime à l’échelle de l’univers. La richesse et le luxe et l’essor des connaissances scientifiques  poussent l’Homme à la vanité ; ainsi la littérature et les arts invitent à plus de mesure et d’humilité.

La mise en abyme est un phénomène artistique ou littéraire visant à reproduire une même scène à l‛infini. Nous avons étudié le tableau de David Bailly intitulé Vanité aux portraits de 1651 qui représente une scène de mise en abyme du peintre. En effet, le peintre tient un portrait de lui-même vieilli. On remarque la présence d‛objets temporels tels que la flûte de champagne, le bouquet de roses, le sablier et la bougie ainsi qu‛un crâne qui rappelle que l‛Homme n‛est pas immortel. La présence de tous ces objets de luxe et de ces portraits nous montre une forme de vanité. Chacun de ces objets a une signification allégorique. Nous pouvons relier ce tableau à celui des Ménines de Velasquez qui ont en commun une mise en abyme.

Synthèse français

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