Une larme pour une goutte d'eau, Notre Dame de Paris
Commentaire de texte : Une larme pour une goutte d'eau, Notre Dame de Paris. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lea Khater • 7 Mai 2017 • Commentaire de texte • 1 117 Mots (5 Pages) • 21 135 Vues
Introduction : L’engagement et les combats de Victor Hugo sont extrêmement présents dans ses œuvres. En effet, cet écrivain romantique a intégré d’innombrables éléments de convictions. Le mouvement littéraire du romantisme exalte la sensibilité. Le roman Notre Dame de Paris est un roman historique, qui s’oriente en 1482, pendant le Moyen-Âge, une époque où la naïveté était très présente. À la publication, l’ouvrage est critiqué et jugé d’immoral mais est tout de même très lu par le peuple. Victor Hugo présente, dans ce texte, le personnage difforme et d’apparence monstrueuse de Quasimodo et mène le lecteur au milieu d’une foule qui assiste insensiblement à sa torture.
Problématique : Comment Victor Hugo défend le personnage monstrueux de Quasimodo dans cette scène de torture ? En quoi ce texte dénonce la monstruosité des hommes ordinaires ?
Plan :
- Une narration qui influence fortement le lecteur
- Une importante présence du narrateur
- Le lecteur au cœur de l’agitation de la foule
- Quasimodo, monstre pathétique
- L’apparence monstrueuse perçue par la foule
- La souffrance du martyre qui tient le lecteur en haleine
- Le comportement abominable des personnages
- Un bourreau parfaitement insensible
- Une foule monstrueuse
I.a. Une importante présence du narrateur
- Ironie
- Décalage
- " la véhémence et la fermeté des attaches"
- Mise à distance de cette violence
- Modalisation
- Parenthèses
- Antiphrases dans la narration
- + On passe du passé au présent de narration
- Remarques ironiques du narrateur qui mettent en lumière la violence de la société + c'est encore valable aujourd'hui
- 2ème intervention du narrateur
- Antiphrase : « (… comme de raison) »
- Le narrateur dénonce l'attitude des jeunes qui se réjouissent de la souffrance d'autrui
- 3ème parenthèse
- Acrobaties
- Encore une remarque du narrateur
- Cette moquerie est en total décalage avec la situation
- (Regard du narrateur en décalage avec la scène)
- (Dramatisation par le narrateur)
I.b. Le lecteur au cœur de l’agitation de la foule
- Descriptions très précises, méticuleuses
- Vocabulaire très riche et imagé
- Attente crée dans le public et ressentie par le lecteur
- Couleurs inquiétantes
- "noir" = mort et "rouge"= sang
- "sablier rouge" => + les grains vont passer, + le sang va couler
- Blanc = outil très propre, prêt à faire mal
- Une certaine effervescence se dégage de ces images et ces dernières permettent au lecteur d’imaginer la scène de manière plus détaillée
- La narration permet au lecteur de s’inclure dans la scène
- "on" omniprésent
- Le lecteur s’imagine au milieu du public de cette scène de torture
Transition
II.a. Apparence monstrueuse perçue par la foule
- Éléments physiologiques de Quasimodo énoncés
- « bosse », « poitrine de chameau » et « épaules calleuses et velues » l.18-19
- Le regard de la foule est axé sur ce qui fait de Quasimodo, un monstre
- Comparaisons animalières
- "tête de veau" et "ficeler" : mise à mort ou presque, la viande
- "hanneton" : insecte < humain et ridicule car "dans une boîte"
- Le regard porté sur Quasimodo est très dépréciatif de la part de la foule
- Description totalement inhumaine par la foule
- "drôle" l.31: péjoratif
- "orientale" l.31: exotisme comme étrangeté
- Vocabulaire relatif aux bâtiments : "architecture" l.31, "dôme" l.31 et "colonnes" l.32
- Très forte déshumanisa° avec des objets inanimés, éloignement de la figure humaine
II.b. La souffrance du martyre
- La non-résistance de Quasimodo
- "impassible" en apposition
- "ne pas", négation
- "toute" et " impossible"
- "laisser" répéter
- Souligne la passivité
- Gradation ascendante l.7 : « mener et pousser, porter, jucher, lier et relier »
- Démontre que la préparation à la torture de Quasimodo est déjà un supplice
- Description de la prépara° à la torture
- 6 adjectifs pour qualifier les lanières du fouet (gradation du danger du fouet)
- Pathétisme // excitation de la foule
- Changement de temps
- Passé simple → passé simple → imparfait (= temps passé de l'action en cours)
- Le moment de douleur est presque imminent
- Phrase très longue
- Mouvement vers sa fin fatale, la souffrance
Transition
Figure christique
Empathie
III.a. Un bourreau parfaitement insensible
- Le nom du bourreau est donné
- Révèle l'importante réputa° du bourreau
- Le bourreau a l'habitude de faire souffrir
- "Négligemment"
- "pendre" à l'aise avec son instrument
- Accentue l'indifférence du bourreau du fait de torturer
III.b. Une foule monstrueuse
- "on […] il" répété
- "on" est indéfini et on peut nous y inclure, ainsi que la foule
- La foule et le lecteur sont ainsi
- Moquerie
- « Gaieté » l.19
- Répétition de "foule" et "rire"
- Mise en avant de l'absence totale d'empathie vis-à-vis de la souffrance bientôt infligée à Quasimodo
- Commérage de la foule
- "bien vite"
- "assistance"
- Mise en évidence de l’insensibilité, voire de l’amusement de la foule à la vue de la future souffrance de Quasimodo
- "tête blonde"
- Périphrase de l'enfant
- Décalage entre les apparences et la personnalité
- "écolier"
- Personne qui maîtrise le langage
- La moquerie devient d'autant plus forte par ce langage
- Dernière phrase non verbale
- « Et la foule de rire, surtout les enfants et les jeunes filles »
- Donne une importance particulière à cette dernière phrase qui marque l’apogée du rire et de la moquerie en insistant sur le fait que même les humains les plus sensibles participent à cette cruelle moquerie
Conclusion :
Ouvertures possibles :
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