Thèse Emile Zola, J'accuse
Thèse : Thèse Emile Zola, J'accuse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar basileblv • 24 Mai 2020 • Thèse • 348 Mots (2 Pages) • 1 107 Vues
Par la parution de l’ article « J’accuse » dans le journal « L’Aurore », le 13 janvier 1898,
Emile Zola interpelle le président de la République et l’opinion publique française dans une
lettre ouverte. La thèse énoncée par l’ écrivain consiste à innocenter le capitaine Alfred Dreyfus ;
cet homme de confession juive condamné pour espionnage et intelligence avec l’ ennemi . Zola
veut prouver qu’il s’agit d’un complot et veut innocenter cet homme.
Afin de mettre en évidence sa thèse, Zola s’exprime par le biais d’une anaphore « j’accuse »
afin de marquer l’esprit de ses interlocuteurs. D’emblée, on note le ton polémique établi par
Zola avec l’accusation directe et les noms de ceux qui sont mis en accusation « Belhomme,
Varinard... ». Par son réquisitoire, l’auteur entend faire sentir au lecteur qu’il s’engage
totalement dans cette bataille pour la réhabilitation de Dreyfus. On note aussi le champ lexical
du mensonge « mensonges, frauduleux, fautes » ou encore celui de la haine « campagne
abominable,guerre, violé » qui ponctuent cette apostrophe de l’ écrivain. L’ auteur a donc fait
le choix d’un vocabulaire agressif et injurieux pour les personnes mises en cause. En procureur
avisé, Zola manie l’ ironie en se moquant délibérément des experts ayant condamné Dreyfus
avec l’ expression « à moins qu’un examen médical ne les déclare atteints d’une maladie de la
vue et du jugement ». Zola fait donc preuve de courage et déclare qu’il risque d’être condamné
pour diffamation mais il revendique la vérité entière avec l’ expression : « hâter l’ explosion de
la vérité et de justice » ainsi que sa représentation métaphorique avec le terme « lumière » ou
encore l’expression « au grand jour ». Ainsi la thèse défendue par Zola est que le capitaine
Dreyfus a été condamné lors d’un procès truqué et que la vérité doit maintenant être faite. La
fin de cette lettre ouverte se termine par le subjonctif à valeur d’ordre : »Qu’on ose donc me
traduire en cour d’assises ». Zola se présente donc dans une posture de défi: « j’ attends ». On
peut donc louer son courage, son combat et son abnégation afin de défendre l’ innocence et la
réputation du capitaine Dreyfus.
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