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TEXTE EAF N*9 Hugo, Préface du Dernier jour d'un Condamné

        Victor Hugo est le chef de file du romantisme qui se caractérise par l’expression de son mal être personnel mais aussi l'expression du mal du siècle. Il cherche à influencer les gouvernements et l'opinion. Cf Les Contemplations et Les Châtiments qu'il a écrit en exil car il conteste l'arrivé au pouvoir de Napoléon III. Dr 1845 à 1862 il écrit Les Misérables. On voit les préoccupations social d'Hugo qui écrit sur la misère. Dans son épigraphe il écrit « Tant qu'il y aura sur Terre ignorance et misère, les livres de la nature de celui ci pourront n’être pas inutiles ». Mail il combat aussi contre la travail des enfants dans Mélancholia et condamne aussi la peine de mort dans Dernier jour d'un Condamné.

        Il à eu l'idée d'écrire ce texte en 1929 quand sur la place de l’hôtel de ville un bourreau graissait la guillotine. Pendant les dernière 24H de son existence, le héros écrit ce qu'il à vécu de son arrestation à son procès pendent six semaines. Perception très mitigée : « longue agonie de 300 pages », « un drame ne prouve rien », Hugo n'a pas assez généralisé. Pour défendre sa thèse (dans la préface) il réutilise les arguments des condamnés.

Comment Hugo défend t'il sa thèse, dénonce t'il la peine de mort ?

Hugo veut il nous convaincre ou nous persuader d'abolir la peine de mort ?

I-Un réquisitoire qui fait appel à la raison de ses lecteurs → volonté de convaincre

A) Le schéma argumentatif du passage

*Texte très fermement structuré avec des connecteurs logiques et articulation du discours qui découpe le texte en trois parties

*Thèse exprimé depuis la première phrase, mais la sienne, celle des partisants.

*Ligne 1 périphrase qui associe me verbe « juger » et « condamner » de même à la ligne 11 avec « criminalité » → justice trop sévère et injuste.

*Texte construit sur un schéma simple, il énonce les arguments des partisans à la peine de mort puis expose des contres arguments. + anaphore « nous nions ».

B) Un réquisitoire sous la forme d'un dialogue

* Vivacité, impression d'un discours, il utilise les procédés qui capte l'attention du lecteur.

* Use du « nous » comme si le lecteur pensait comme lui + nous de modestie

* « Nous » s'adresse à la société qui défend la peine de mort → élargissement des destinataires

*Ligne 3-5 question rhétorique  + impératif → cherche à convaincre

*Hugo met en scène la parole de son interlocuteur en feignant mais il s'agit d'un faux dialogue car ils n'accorde pas d'importance à leurs arguments → déséquilibre croissant entre les arguments (de plus en plus courts) et les contre arguments (de plus en plus longs)

C)Une structure de réfutation

        - Ligne 2, 1er argument : il faut ôter de la société ceux qui on causé des torts et pourraient lui en causer encore. Répétition du verbe « nuire » + présente de vérité généra + euphémisme pour tuer → « retrancher » + jeux sur les temps entre passé composé et conditionnel.

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