Sujet d'invention - Une rencontre hors du commun
Mémoire : Sujet d'invention - Une rencontre hors du commun. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Misthio • 17 Février 2019 • Mémoire • 528 Mots (3 Pages) • 577 Vues
Je me souviens très bien du jour où je me suis rendu compte que la vie n’était pas telle que je l’imaginais. Rien n’a d’importance. La vie n’est qu’un enchaînement d’événements basé sur des choix ou des erreurs, et tout ce que l’on peut faire, c’est espérer ne pas trop faire d’erreurs et réussir à avancer.
C’était un jour d’automne plutôt frais et nuageux, mais agréable et doux. Le soleil avait disparu depuis déjà plusieurs heures et les feuilles brunes balayaient ces rues désertées par les passants.
Je me trouvais sur une de ces paisibles allées, observant chaque détail des boutiques mal éclairées par les quelques sources de lumière pendant au-dessus des façades. J’errais, je me baladais et découvrais cette ville qui me fascinait . De temps à autre un véhicule venait perturber ce silence, mais je n’y prêtais pas attention : j’étais comme absorbée par mes pensées. Je traversais toutes les rues, je profitais du calme pour prêter attention au murmure du vent et au bruissement des feuilles.
Le faible éclairage environnant me permettait d’apercevoir des étoiles : je me sentais,
Puis, je ne sais pas pourquoi, je me suis retournée vers un parc peu fréquenté habituellement, mais ce jour là, il y avait un groupe de quelques personnes sous un lampadaire, et je l’ai vue, je l’ai regardée attentivement : il y avait une femme qui semblait un peu plus âgée que moi, pourtant, elle n’avait l’air de soucier de rien.
Ses yeux de jade semblaient pouvoir élucider tous les mystères, et illuminer les nuits les plus sombres. Elle paraissait à la fois insouciante et omnisciente. Elle était d’une taille moyenne, un style plutôt classique, mais détendu ; elle portait un jean bleu et un haut turquoise qui allait parfaitement avec ses yeux. Il n’y avait que ses courts cheveux blonds qui reposaient sur ses épaules. Elle était l’incarnation de tout ce que j’avais précédemment décrit, l’incarnation de cette ville qui m’a tant fait rêver, elle était libre comme les feuilles qui tournoyaient autour des arbres et ses mouvements étaient doux comme la brise qui me caressait le visage. Elle semblait avoir tout pour elle, en étant elle même, en vivant simplement.
A la voir ainsi, j’ai compris que me soucier de chacun de mes pas dans le long voyage qu’est la vie ne m’amènerait pas bien loin. Je ne sais pas si tout cela a un sens, mais cette rencontre fut comme un déclic car, elle était la seule personne que j’ai jamais rencontrée qui semblait avoir appris de ses erreurs ; peut être était-ce une illusion , ou un prétexte pour que je prenne enfin conscience de tout ce qui m’entoure. Mais ce jour-là je compris qu’être spectateur de sa propre vie n’était pas suffisant , on ne peut pas se contenter de laisser les autres décider pour nous et attendre que le temps passe et un jour s’arrête. Malgré leur difficulté ces choix doivent être faits et vécus, et la vie doit être aimée telle qu’elle est et non idéalisée.
...