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Sujet EAF le héros dans le roman

Commentaire de texte : Sujet EAF le héros dans le roman. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Mai 2016  •  Commentaire de texte  •  3 093 Mots (13 Pages)  •  1 811 Vues

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ARAHOUNI Amina

1ère SB

EAF n°3

[pic 1]

Note et remarques :

Question sur corpus : (               /4)

        Le corpus nous présente quatre extraits de romans d’époques différentes. Dans les quatre textes, l’auteur dresse un portrait du héros, présentant ainsi les caractéristiques d’un héros selon eux. Nous nous demanderons alors quelle image du héros propose chacun des extraits.

L’Arioste et Hugo, dans Roland furieux datant de 1516 et Travailleurs de la mer publié en 1866, ont choisi de présenté un personnage possédant les caractéristiques d’un héros. En effet, ils dressent le portrait d’un héros avec une force surhumaine. Dans l’œuvre de L’Arioste, cette force est traduite par l’hyperbole « Il en tue trente en ne frappant que dix coups ou guère plus » à la ligne11-12. De plus, l’hyperbole « que de son souffle seul il mettra en pièces » suivit de l’oxymore « cette infime multitude » ligne 7 montrent bien sa force destructrice. Pareillement, le héros Gilliat possède une force prodigieuse mise en valeur à travers la facilité du coup fatal dans la comparaison ligne 26 « il arracha la tête comme on arrache une dent ». On peut également noter que les deux héros sont animalisés à travers la métaphore du taureau pour Gilliat ligne 15 et celle de l’ours pour Roland ligne 5 qui sont des animaux puissants.                Cependant, on remarque que les quatre écrivains mettent en avant l’immortalité de leur personnage en les plaçant dans un contexte de combat. Roland est  invincible, on le voit à travers la gradation de la première ligne « l’un saisit une fronde, l’autre un arc ; celui-ci une épée ou une lame ». Les armes, qui sont de plus en plus violentes, ne lui résistent pas. L’antithèse « Gilliat, […] était mort. Mais Gilliat veillait. » ligne 22 souligne bien l’immortalité du pêcheur. Dans l’œuvre de Stendhal, La Chartreuse de Parme publié en 1839, qui relate l’apprentissage du monde par un jeune aristocrate italien, ainsi que dans l’œuvre de Louis Ferdinand Céline Voyage au bout de la nuit, datant de 1932 où le narrateur est engagé dans la guerre de 14 et y découvre l’horreur de la guerre, les personnages sortes indemnes des bombardements alors qu’ils se situaient à quelques pas du choc : « il entendit un cri sec auprès de lui : c’étaient deux hussards qui tombaient atteints par des boulets » ligne 23-24( la Chartreuse de Parme) , « j’étais devenu du feu et du bruit moi-même. Et puis non » ligne 5-6.                                                                                  Pour finir, les trois auteurs des trois premiers extraits s’accordent pour souligner les valeurs morales de leur héros. D’abord, Roland fait preuve de galanterie en sauvant une femme : « il s’avance vers la dame pour rompre ses liens » à la ligne 12 ainsi que de courage pour affronter seul « cette foule ». Ensuite, Gilliat fait preuve d’intelligence pour trouver le point faible de la bête et de courage également pour combattre seul un monstre avec comme unique ressource, son couteau. Enfin, Fabrice, dans l’œuvre de Stendhal, fait preuve d’humanité comme le souligne le passage « galopait toujours en regardant le malheureux blessé » à la ligne 2.

Contrairement aux deux premiers romanciers qui présentent un héros, Stendhal et Louis Ferdinand Céline font le portrait d’un anti-héros. En effet, le personnage Bardamu dans Voyage au bout de la nuit tient un discours aberrant, on a une opposition entre la légèreté du ton et la gravité de la situation comme le souligne l’antithèse « Barousse venait d’éclater […]. C’était une bonne nouvelle. Tant mieux ! » à la ligne 10 et 11. Il se réjouit de la mort d’un maréchal du même camp que lui ce qui est paradoxal vu le contexte de guerre. L’anti-héros, présenté par Louis Ferdinand Céline, fait preuve d’égoïsme qu’on peut remarquer à travers son point de vue « ‘’Chacun sa guerre !’’ que je me dis. » à la ligne 13. Le langage utilisé par celui-ci ne fait qu’accentuer le fait que c’est un anti-héros comme l’illustre la comparaison absurde « une ouverture au-dessus du cou, avec du sang dedans qui mijotait en glouglous comme de la confiture dans la marmite », ligne20-21.                         Tout comme Bardamu, la naïveté et la sottise de Fabrice font de lui un anti-héros. Sa sottise se traduit par le mot « blanc-bec » que lui dit le maréchal des logis à la ligne 3 ainsi que l’expression ironique de l’auteur « notre héros » ligne 30, par opposition au temps de réaction très lent de Fabrice en ce qui concerne la compréhension de la nature des explosions. De plus, Fabrice s’accapare une attitude paradoxale comme le souligne le passage «  J’ai vu le feu ! se répétait-il avec satisfaction. », ligne 28. Le fait qu’il soit comparé à un enfant à travers la phrase  « perdu dans une admiration enfantine » ligne 16 montre aussi qu’il est un anti-héros.                                                                                                

 En somme, ce corpus oppose les portraits de héros, Roland et Gilliat, possédant valeurs et force, et les portraits de deux anti-héros présentant tout de même des points positifs comme l’humanité et la compassion dans le cas de Fabrice.

        

        

Commentaire sur le texte B : (                          /16)

        Durant le XIXème , nombreux sont les auteurs qui ont vu leur œuvre devenir de grands succès. L’écrivain Victor Hugo, figure du dix-neuvième siècle, créât pendant son exil sur l'île anglo-normande de Guernesey, une de ses principales œuvres, Les travailleurs de la mer, publiée en 1866. Inspiré par l’ile même où Hugo est exilé ainsi que son peuple, ce roman relate les aventures d’un pêcheur du nom de Gilliat, accomplissant des exploits pour pouvoir épouser la jeune Déruchette. L’extrait que nous allons étudier se situe dans la deuxième partie du roman. Gilliat est en plein combat contre un monstre marin qui n’est autre qu’une pieuvre géante.                                                                 Nous nous demanderons comment Hugo parvient à faire de son personnage un héros. Nous verrons le portrait d’un héros aux multiples qualités, prenant part à un combat réaliste et vivant contre un ennemi monstrueux, la pieuvre géante.

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