Sujet 2

Le corpus qui nous est proposé comporte trois textes : un extrait de la pièce de théâtre Le Mariage de Figaro de Beaumarchais auteur du 18ès ; le second est extrait du roman Les Misérables par Victor Hugo auteur du 19ès. Enfin le troisième est un poème Lily de Pierre Perret auteur 20ès.

Dans un premier temps nous verrons de que les trois auteurs dénoncent à travers les trois femmes. Puis les différentes réactions des trois femmes face à l’adversité.

1. D’abord Beaumarchais dénonce la trahison des femmes par les hommes qui les manipulent cette idée se retrouve dans l’expression « les séducteurs nous assiègent pendant que la misère nous poignarde ». Elles luttent aussi contrent les jugements hâtifs de ceux qui souvent ont eux-mêmes « fauté » : « tel nous juge ici sévèrement, qui peut-être, en sa vie a perdu dix infortunées » ; Les femmes sont méprisées, considérées comme des objets « considération dérisoire, leurrées de respects apparents, dans une servitude réelle ».

Ensuite Hugo dénonce ligne 51 également le recours à la prostitution « l’infortunée se fit fille publique » l’exploitation professionnelle « ce qui réduisit la journée des ouvrières libres à neuf sous », « elle cousait dix-sept heures par jour » ; le harcèlement « les gens auxquels elle devait, lui faisaient des scènes », « quand me payeras-tu coquine ? ». Des solutions douloureuses et des humiliations : « les deux dents étaient arrachés », « c’était un. Sourire sanglant ».

Enfin Perret lui dénonce le racisme vers 9, 21, 30 «il faut deux noires pour une blanche », « on ne veut pas de ça chez nous », « quand on l’appelait Blanche-Neige Lily » la société exploite des femmes pauvres qui luttent pour la dignité face à leurs difficultés vers 5, 55« elle s’est tapé les sales boulots Lily », « vider les poubelles à Paris »

1. On peut constater des différentes réactions de Marceline, Fantine et Lily face à leurs difficultés ainsi Marceline s’adresse sur un ton virulent aux hommes qui l’écoutent, vivre dans le mensonge, le secret, la solitude et honte.

Fantine elle tente de lutter par un long discours et parle au nom de toutes les femmes : vente de dents, de cheveux, travaille d’ouvrière sous payé. Mais elle se décourage, dans une forme proche de l’animalité, elle ne prend plus soin d’elle, elle n’est plus coquette. Elle s’abandonne à la misère et à la maladie. Sa seule « issue » sera la prostitution.

Enfin Lily est indifférente face aux propos et attitudes racistes elle essaie de surmonter cela elle s’intègre et travail aux États-Unis. Elle se lance dans la politique aux côtés d’Angela Davis « meeting à Memphis » vers 31 « elle lève aussi un poing rageur » « combat quotidien » vers 42 ; 46. Elle garde l’espoir de rencontrer « un type bien » et de fonder une famille avec lui, « et l’enfant qui naitra un jour aura la couleur de l’amour » vers 48-49.

Pour conclure l’attitude volontaire est différentes selon les trois siècles.

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