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Stupeurs et tremblements / Amélie Nothomb

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Par   •  28 Décembre 2021  •  Compte rendu  •  1 484 Mots (6 Pages)  •  772 Vues

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STUPEURS ET TREMBLEMENTS

Amélie Nothomb

Le roman Stupeur et Tremblements est un récit autobiographique, dont l’auteur est Amélie Nothomb. Publié en 1999, il raconte l’histoire d’Amélie, une jeune femme, d’origine belge sait parfaitement parler le japonnais, ou encore la langue nippone. Elle parvient à détenir un titre d’employée de la société Yumimoto.

Un de ses supérieur, nommé Monsieur Saito, lui donne comme première tâche, d’écrire une lettre en anglais pour un certain Adam Johnson, pour qu’il accepte de jouer au golf avec lui. Amélie-san, aura à recommencer cette lettre de nombreuses fois, devant les petits cris exaspérés de Monsieur Saito, qui déchirera ensuite ces plusieurs lettres à répétition, toujours sans qu’elle ne comprenne la raison de son échec.

La jeune femme rencontre ensuite sa supérieure directe, Fubuki, une Japonaise, remarquable par sa grande beauté. Elle paraissait au premier abord, une douce, et aimable jeune femme, qu’Amélie va très vite considérer les liens qui les unissent, non plus comme de simples relations de collègues de travail, mais comme une véritable amitié. Fubuki commence par lui fournir des documents, qui ne sont autres que des règlements à lire. Amélie-san, en lisant ces derniers, se met alors à apprendre la liste du personnel par cœur. Puis les jours passent, peu à peu, elle se rend compte qu’elle n’a pas de fonctions particulières dans l’entreprise, excepté servir des verres de café aux personnels de Yumimoto.

Un jour, une importante délégation arrive et commande des cafés. Amélie-san les sert donc avec un un grand soin, et une grande humilité, en prononçant des formules raffinées. Cependant, elle est convoquée par la suite dans le bureau de monsieur Saito, qui lui annonce qu’elle a agacé les invités lors de cette réunion par sa maîtrise parfaite du japonais. En effet, les collaborateurs ne pouvaient se sentir en confiance, si une occidentale comprenait leur langue. Monsieur Saito ordonne donc à Amélie, à partir de cet instant, de faire mine de ne pas comprendre un mot en nippon (bien que ce soit pour cela qu’elle ait été embauchée).

Amélie se met donc à servir les cafés sans prononcer un mot. Toutefois, cela ne lui prend pas beaucoup de temps, et elle se met alors, à distribuer le courrier, sans pour autant avoir la permission d’aucun de ses supérieurs. Cette tâche lui permet de mettre à profit sa connaissance de la langue et du personnel. Durant la distribution du courrier, elle passe régulièrement à côté d’une grande baie vitrée ; étant au 48e étage, elle imagine de nombreuses fois se jeter dans le vide et adore la sensation que cela lui procure.

Malheureusement, Amélie est convoquée une fois de plus dans le bureau de monsieur Saito, car en effet, cet emploi n’était pas destiné à elle, mais bien au postier. Elle s’en excuse et demande cette fois-ci, l’autorisation de mettre à jour les calendriers. Elle s’administre à ce nouvel emploi avec plaisir et en profite pour divertir les employés, en jouant par exemple, le rôle d’un personnage ivre. Trop, au goût de monsieur Saito, car il l’autorise à continuer sa tâche mais dorénavant, sans divertir les employés.

Plus tard, Monsieur Saito lui fait parvenir un énorme paquet de feuilles à photocopier. Amélie-san s’exécute mais, après avoir photocopié une première fois, monsieur Saito trouve que les photocopies sont décentrées et lui ordonne de recommencer, mais cette fois-ci, en les mettant les feuilles dans la photocopieuse une par une, au lieu de les mettre toutes d’un coup dans l’avaleuse, pour obtenir un résultat plus précis. Elle recommence donc, et après de très longue heures, la jeune femme termine enfin son travail, sûre d’avoir cette fois-ci, accompli son travail parfaitement. Mais il lui répète toujours la même chose alors qu’elle y a apporté un soin extrême et une grande attention. Il s’agissait en l’occurrence du règlement du club de golf de monsieur Saito.

Durant sa tâche pénible et fatigante, elle rencontre le chef des produits laitiers, monsieur Tenshi. Amélie le décrit comme un homme adorable, avec un grand cœur et énormément de bienveillance. En effet, il lui propose de mener une étude et rédiger un rapport, sur le beurre allégé en prenant contact avec la Belgique où Amélie a passé la plus grande partie de sa vie. Cela s’avérait être une tâche beaucoup plus intéressante pour Amélie-san. Elle se met donc au travail, mais avant ça elle photocopia une dernière fois, comme la première fois avec l’avaleuse, les documents de Monsieur Saito, elle était pratiquement

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