Rédaction sur la chambre des officiers

Chambre des officiers

"La Chambre des officiers" est le premier roman de Marc Dugain.

J’ai adoré ce livre je ne pensais être autant marqué mais je suis certains de ne pas l’oublier de sitôt. On ne sort pas indemne d'un tel récit plus intense qu’on pourrait penser, certaines scènes m'ont vraiment fait venir les larmes aux yeux. Ce livre est aussi une magnifique leçon de vie et d'humanité, car il raconte également le dévouement du personnel hospitalier, la naissance d'amitiés exceptionnelles, le dépassement du désespoir par la solidarité et l'humour, la reconstruction d'une existence presque normale après quatre années d’hospitalisation.

        Adrien dans le livre semble tellement proche de nous j’avais l’impression de m’identifier à lui sans même comprendre ce qu’il a pu ressentir, comment pourrais-je le comprendre moi qui n’a pas connu la guerre, se retrouver défiguré du jour au lendemain est une sensation bien désagréable. Le roman de Marc Dugain nous confirme cette idée à maintes reprises une fois avec Adrien qui a voulu se suicider mais il ne s’est pas résolu à appuyer sur la gâchette, puis une autre fois avec un officier qui lui n’a pas supporter que ses enfants ne le reconnaissent pas. Cette notion de suicide après un drame est plus importante avec Adrien qui dis : ”Je n'ai pas eu le courage de me suicider. J'ai eu le courage de ne pas me suicider.” (Page 66) Je trouve que c’est une très bonne sensibilisation sur le fait que tout le monde doit prendre conscience que sa vie est importante pour soi et pour quelqu’un.

J’ai surtout apprécié sur le fait qu’il insiste autant sur l’apparence peu importe notre apparence nous somme destinée à nous comprendre la preuve en les 3 amis de la chambre Weil, Adrien et Penanster, mais pas que aussi avec tous les camarade de cette chambre froide qui promette tous d’écrire “ J’ai été le premier à occuper cette chambre. En treize mois, j’ai vu défiler de nombreux camarades. Certains nous ont quittés sans plus de bruit qu’ils n’en avaient fait pour venir. D’autres, réparés tant bien que mal, ont rejoint leur famille. Tous nous ont encouragés et ont promis de nous écrire pour nous dire ce qui avait changé dehors, et tous l’ont fait.” Mais le dicton qui dis « qui se ressemble s’assemble » porte bien son nom encore une fois il nous le prouve grâce à Weil, Adrien et Penanster qui malgré toutes ces années passées ensembles il continue de se voir et d’être ami.

Cette histoire est remplie de message caché et ici Marc Dugain nous le fait comprendre parfaitement avec les blagues de Weil et lors de leur partie de cartes endiablé, l’humour est très important, rire permet de s’évader, d’oublier nos blessures, notre tristesse, nos regrets. Les blagues de Weil sont là pour faire rire aussi bien Adrien et Penanster que le lecteur. “"je veux un nez, pas un petit nez, un vrai nez de juif" (p.72).

Pour conclure cette argumentation je dirais que j’ai adoré ce roman que ce soit sur le contexte de réalisation, les sensibilisations autour du suicide, de la guerre ou pour nous amuser avec l’humour décalé de Weil. Ce livre est pour tous les gouts et je le conseille très fortement à celles et ceux qui souhaiterait se renseigner sur les horreurs et les traumatismes laissé par la guerre et également à ceux qui souhaitent rire parce que croyez-moi Weil vous fera sourire jusqu’aux oreilles

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