Rédaction de Français : éloge ironique d'un personnage fictif.

Devoir de français : rédaction d'un éloge ironique

Sujet : Rédigez un éloge ironique d'un personnage fictif. Vous vous emploierez à utiliser un maximum de procédés rhétoriques de l'ironie.

Au grand Roi du Royaume Germanique, Monsieur le Roi Hisalltrofft,

   Selon un dicton qui me paraît juste, je dirais que seul un roi peut gouverner son royaume et d'autant plus, avoir le contrôle total sur son peuple. Mais ne pensez-vous pas être légèrement au-dessus de ce dicton en pillant des maisons, des villages qui vous appartienne pour vous enrichir ? Pourquoi faire cela, autant voler votre propre or dans votre coffre et vous l'offrir en tant que récompense. Je pense cette dernière proposition plus judicieuse, selon mon avis. Vous-êtes, sauf votre respect, et selon moi un excellent Roi, vous avez gagné tant de conquêtes, ramené tant de richesses à votre royaume et vous avez acquit tant de puissance ; en restant simplement assis sur votre siège fait de tous les rubis, de toutes les pierres imaginables ; en parlant et en confirmant les choix de vos ministres. Mais pourquoi vouloir terroriser son peuple dans ce cas ? Si je peux vous conseiller quelques actions à faire sans me voir être obligé de fuir votre colère, je pourrais, peut-être, vous aider pour obtenir ce que vous ne possédez point, un peuple reconnaissant. Mais après tout, il est vrai que vous êtes le symbole d'un royaume Germanique fort et resplendissant à travers ses paysages, ses contrées ou vallées fleuries et sereines. Vous êtes un despote remarquablement attentionné et bon, hégémonique et imposant à la fois. Vous êtes ce genre d'homme rare de nos jours. Vous avez mené notre pays dans de biens belles victoires, parfois.

   Je me permets ainsi de vous remettre en tête les meilleurs moments que notre royaume ait connu, sous votre puissant règne, bien-sûr. Vous avez gagné une bataille contre les Prusses récemment et vous avez pu remonter le moral de votre peuple, excepté une grande partie de ce dernier, en deuil, pleurant les adorateurs et vigoureux combattants de notre patrie qu'ils aimaient tant, je suppose. On m'a parlé d'une sorte de défaite précédente à notre victoire sur la Prusse mais je ne me rappelle pas de cela ; nous avons vaincu les Slovaques, je crois bien et également les Perses, selon mon père qui aurait participé à la bataille. Je le crois, malgré les quelques folies qu'il raconte à propos du Diable ou encore des terribles démons qu'il peut voir. Je viens donc de vous démontrer que votre royaume a tiré profit de votre règne pour se renforcer, mais cela fait bien, trop, longtemps que nous n'avons pas eu quelque victoire ou conquête à célébrer et le peuple pourrais se mourir de désespoir si vous ne mettez point de gaieté dans leur cœur. Mais je vous rassure, je ne me permettrais pas de vous parler ainsi, si je n’avais pas trouvé une solution. En effet, je pense que de faire la guerre à une armée faible pour nous assurer une victoire vous permettrais de gagner la confiance et l'amour de votre peuple ! Par exemple la Prusse, encore une fois, vous les battrez. Cela me semble être une bonne idée. J'aimerais avoir un retour de ma lettre plutôt qu'un de vos armées pour répondre à toutes mes questions ou mes propositions, qui j'espère vous plairons mais faites selon vous et non selon moi, cela va de soi. Je clorais donc ma lettre en vous rappelant un vieux dicton de mon pauvre père qui dit que si l'on est bon, il faut essayer de progresser pour devenir meilleur afin d'être encore plus doué. Cela influera, j'espère, vos choix.

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