Rédaction d'une dissertation critique
Dissertation : Rédaction d'une dissertation critique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tommyzel22 • 18 Novembre 2020 • Dissertation • 2 121 Mots (9 Pages) • 1 061 Vues
SIMULATION :
RÉDACTION D’UNE DISSERTATION CRITIQUE PARTIELLE
(20 %)
Dans le cadre de cette évaluation, vous devez rédiger une dissertation critique partielle de 800 mots comprenant :
- une introduction complète (minimum 100 mots)
- deux ou trois paragraphes de développement (totalisant environ 700 mots)
- Vous devez choisir UN seul sujet parmi les deux sujets qui vous sont proposés.
- Pour rédiger votre version finale, vous devez vous servir du fichier Word versé sur LÉA dans les remises de travaux. Ce fichier se nomme Simulation de la dissertation critique et contient la grille de correction.
- Ne pas oublier d’indiquer votre nombre de mots par paragraphe et au total.
- Merci de souligner vos idées secondaires dans vos paragraphes de développement.
- Remise de la simulation le mardi 10 novembre 2020 avant minuit en format Word, dans LÉA, en utilisant la fonction « Remise de travaux ». Police Times New Roman ou Calibri, taille 12, interligne 1.5.
- Comme le prévoit la P.I.É.A, il y a une pénalité de 10 % par jour ouvrable de retard.
- La maîtrise de la langue représente un critère dont la pondération est établie à 30 %. Ce critère est évalué à raison d’une pénalité de 1 point par erreur (sauf les erreurs de ponctuation qui valent une demi-faute). Le nombre d’erreurs est calculé selon le nombre de mots rédigés en appliquant un ratio sur 900 mots.
PREMIER SUJETEst-il juste d’affirmer que, dans l’extrait de la pièce Un simple soldat de Marcel Dubé, les personnages font preuve de lâcheté? Texte : Un extrait de la pièce de théâtre Un simple soldat (1958) de Marcel Dubé. |
DEUXIÈME SUJET Dans ces extraits du Survenant, de Germaine Guèvremont, et de Bonheur d’occasion, de Gabrielle Roy, est-il juste de dire que la déception amoureuse est présentée de la même façon? Textes : Un extrait tiré du roman Le Survenant (1945) de Germaine Guèvremont et un extrait tiré du roman Bonheur d’occasion (1945) de Gabrielle Roy |
CONSIGNES
A. Faire le travail préparatoire
- Choisir un sujet, comprendre l’énoncé et construire un tableau synthèse.
- Effectuer le repérage : annoter les textes et compléter le tableau synthèse.
- Prendre position.
- Élaborer le plan du développement, suivant un modèle de plan approprié au sujet de rédaction.
- Chaque paragraphe commence par un marqueur, suivi de l’expression du point de vue et de l’argument.
- Les idées secondaires sont précédées d’un marqueur.
- Les citations (introduites ou intégrées) sont rapportées entre guillemets et vous devez indiquer entre parenthèses les lignes où elles ont été prises.
- Les explications doivent, dans la mesure du possible, s’appuyer sur une analyse formelle de l’extrait à l’étude (identifier et expliquer au moins un procédé formel par paragraphe).
- La conclusion partielle est précédée d’un marqueur.
- Rédiger vos deux ou trois paragraphes de développement
(totalisant environ 700 mots)
- Rédiger une introduction (minimum 100 mots)
N.B. Seuls l’introduction et les paragraphes de développement doivent être remis.
DEUXIÈME SUJET
Dans ces extraits du Survenant, de Germaine Guèvremont, et de Bonheur d’occasion, de Gabrielle Roy, est-il juste de dire que la déception amoureuse est présentée de la même façon? Textes : Un extrait tiré du roman Le Survenant (1945) de Germaine Guèvremont et un extrait tiré du roman Bonheur d’occasion (1945) de Gabrielle Roy. |
TEXTE 1
Auteure : Germaine Guèvremont (1893-1968). Le roman Le Survenant a été publié en 1945.
Présentation Après avoir passé un certain temps chez le père Didace, celui que les habitants du Chenal du Moine avaient appelé le Survenant a définitivement quitté les lieux. Angélina Desmarais, secrètement amoureuse de cet homme, prend la mesure de ce départ. |
Extrait du Survenant
Il fallut bien admettre que le Survenant était parti pour de bon. Quelques jeunesses se vantèrent à la ronde de perdre ainsi de jolies sommes. Angélina reçut le coup en plein cœur, mais sans une plainte extérieure. On s’étonna même de ne pas entendre une seule parole d’amertume sur ses lèvres. Un matin son père s’en fut au nord, visiter des parents. Alors elle se poudra, se farda même et enfila sa bonne robe. Puis elle se mit à parcourir la montée et à s’enquérir auprès de chacun des dettes de Venant.
Et sa peine? Même sa peine pouvait attendre. Nul ne la lui prendrait. Elle la laissa tomber au plus creux de son cœur, comme une charge pourtant précieuse que l’on abandonne au pied d’un arbre, sur une route pénible, assuré de la retrouver au retour. Mais lui, le Survenant, que son nom reste intact! Il ne serait pas dit que, pour l’amour de quelques coppes[1], elle laisserait les autres ternir, de leurs sales jacasseries, l’image de l’homme qu’elle aimait.
À petits pas, en sautillant comme un moineau, elle arrivait aux maisons. Bernadette Salvail ne pardonnait pas à Angélina, un laideron, d’avoir obtenu du Survenant l’amitié qu’il lui avait refusée à elle, belle comme une image. En voyant celle-ci tourner en rond près d’un perron, elle pensa avec amertume :
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