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Roman épistolaire

Dissertation : Roman épistolaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Octobre 2018  •  Dissertation  •  687 Mots (3 Pages)  •  805 Vues

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Au 18ème siècle le roman épistolaire devient une mode incontournable. Les liaisons dangereuses est une œuvre appartenant à ce dernier. Il a été écrit en 1792 par Choderlos de Laclos. Celui-ci est un capitaine d’artillerie lors de la révolution et durant le règne de Napoléon. Il écrit peu d’ouvrages mais de nombreuses correspondances par lettre. L’extrait que l’on va étudier est un morceau de la lettre 81. Celle-ci traite de l’auto portrait de la marquise de Merteuil. On peut se demander comment l’auteur s’y prend pour décrire la marquise comme un personnage différent qui méprise les autres femmes ? Dans un premier temps nous allons voir en quoi la marquise est différente puis dans un second temps comment elle méprise les autres femmes.

Tout d’abord la marquise est un personnage diffèrent des autres femmes, elle ne s’inclut pas dans leur groupe : « ces femmes » quel répète deux fois. Par rapport à la femme de son époque Merteuil veut tout contrôler et décider : « Guider les mien à mon gré » de plus Merteuil se montre en moralisatrice et n’hésite pas à utiliser l’impératif pour donner des ordres : « Gardez, craignez, tremblez ». La marquise est un personnage monstrueux pour ne pas dire masochiste à cause de l’opposition : « douleurs volontaires, plaisir »

Dans un second temps nous allons voir que la Marquise de Merteuil peut Parfois nous surprendre par exemple : Merteuil se place à plusieurs reprises en philosophe qui réfléchit sur la société : « Ils sont le fruit de mes profondes réflexions », « observer, réfléchir ». Mais parfois Merteuil va même jusqu’à se prendre pour une actrice grâce à la métaphore : « régler les mouvements de ma figure ». La Marquise pourrait même être qualifiée de narratrice omnisciente car elle connait tout même les relations divines, elle utilise le vocabulaire de la religion pour montrer ses pouvoirs « Nature, prêtre, divinité, foi ». Merteuil est surtout un personnage très orgueilleux qui parle beaucoup à la première personne : « je, me ». En plus d’être orgueilleuse, ce personnage est très étrange car elle va jusque à se prendre pour le créateur : « je les ai créées, je suis mon ouvrage »

A présent, nous allons voir que la marquise est une femme diabolique qui méprise les autres femmes. Par exemple Merteuil renforce cette idée de supériorité et de mépris pour les autres femmes grâce au retour à sa personne : « ces femmes, mais moi ». Elle critique aussi le fait que les femmes n’agissent pas, elles rêvent mais aussi le fait que n’on leur donne pas assez la parole grâce à la métaphore : « fermentation de leurs idées ». Elle critique aussi directement la place des femmes dans la société par l’opposition : « active, oisiveté ». La marquise montre aussi l’incohérence des faits des femmes, leurs ignorances, leurs naïvetés grâce a deux antithèses « actuel, futur » et « douce, dangereuse ».

 Pour continuer dans cette critique des femmes la marquise, grâce à la métaphore « dont l’amour s’empare » montre que celles-ci ne sont pas maîtresse de leurs sentiments leur vie est dirigée comme des marionnettes. En plus d’être commandées, ces femmes sont manipulées peut-être à cause de leur manque d’éducation, l’antithèse : « donné, reçu » nous le montre bien. On retrouve aussi tout le champ lexical de la domination : « s’empare, besoin, puissance, abandonnant » cela nous prouve là encore que les femmes ne sont pas maîtresses d’elles-mêmes, elles sont possédées par leurs idées ou par une personne.

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