Question de corpus le malade imaginaire et phédres

La question de corpus

Notre question de corpus portera sur les extraits des livres Phèdre et Le Malade imaginaire. Phèdre est une pièce de théâtre écrite par Racine en 1677, c’est une tragédie. Le malade imaginaire est une pièce de théâtre écrite par Molière en 1673, c’est une comédie. Nous allons comparer les extraits 3 et 4 de Phèdre et du Malade imaginaire.

Avant tout, nous allons faire un résumé de chaque pièce. Phèdre raconte l’histoire de Thésée qui soupçonne son fils, Hippolyte, d’aimer sa femme, Phèdre, alors qu’en réalité c’est sa femme qui aime Hippolyte, donc Thésée décide de demander aux dieux d’exécuter Hippolyte. Le Malade imaginaire, raconte l’histoire d’Argan qui soupçonne sa femme, Béline, de ne pas réellement l’aimer alors il se fait passer pour mort pour constater sa réaction. Dans les deux pièces les personnages ne sont pas tous du même rang. Dans Phèdre ils sont presque tous de sang royal, alors que dans Le Malade imaginaire les personnages sont plutôt des bourgeois comme nous le montre la présence de la servante d’Argan se nommant Toinette. Dans les deux pièces, les personnages ont tous un rapport entre eux et l’histoire tourne autour d’un seul personnage principal : Argan dans la pièce de Molière car c’est lui le malade imaginaire et Phèdre dans la pièce de Racine car c’est elle qui est à l’origine de toute cette histoire. Mais la situation dans les deux pièces est très différente : l’une se passe dans l’Antiquité et l’autre se passe presque à la même époque que quand elle a été écrite c’est-à-dire au 17ème siècle ou l’époque du Roi Soleil. Mais étant donné que les deux auteurs ont bien respecté la règle des trois unités du théâtre classique, les pièces se passent dans un même lieu et en une journée. Dans les deux pièces les problèmes posés ne sont pas vraiment identiques, dans celle de Racine le problème posé et le dénouement sont vraiment plus tragiques, ce qui est normale car c’est une tragédie. Mais dans celle de Molière c’est un peu particulier car on parle de mort mais finalement elle n’est pas présente. Peut-être que l’auteur cherche à imiter la tragédie en restant tout de même dans le thème de la comédie qui a pour but de faire rire. Puis il y a les différentes annonces de la mort des personnages. Dans les deux cas ces morts sont annoncées par un personnage à la personne concernée. Par exemple : Théramène qui annonce à Thésée, père d’Hippolyte, que son fils est mort : « J’ai vu, seigneur, j’ai vu votre malheureux fils traîné par les chevaux que sa main a nourri ». Mais les réactions à ces annonces ne sont les mêmes. Dans Le Malade imaginaire, Béline qui est l’épouse d’Argan, est totalement heureuse d’entendre cette nouvelle : « Le Ciel en soit loué ! Me voilà délivrée d’un grand fardeau. » tandis que dans Phèdre, Thésée qui a lui-même ordonné la mort de son fils, est très malheureux en l’apprenant, il a même du regret envers sa décision :« A quels mortels regrets ma vie est réservée ! ».

Nous allons parler maintenant de la forme et de l’effet recherché dans ces pièces. Tout d’abord la forme des deux pièces n’est pas la même, chez Molière c’est un texte en prose, sans doute pour rendre encore plus réelle cette pièce de théâtre.

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