Question de corpus, la question de l'homme dans les genres de l'argumentation, du XVIe siècle à nos jours.
Commentaire de texte : Question de corpus, la question de l'homme dans les genres de l'argumentation, du XVIe siècle à nos jours.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ambrr • 19 Avril 2017 • Commentaire de texte • 422 Mots (2 Pages) • 2 270 Vues
Ce corpus est composé de trois textes, "Lux" (1853) de Victor Hugo, "Discours à la jeunesse" (1903) de Jean Jauès et "Le Feu" (extrait-1915) de Henri Barbusse, et d'une photographie, "Mort d'un soldat républicain près de Cerno Muriano" (1936), prise par Robert Capa. Ces quatre documents ont une fonction argumentative et ils ont pour sujet principal la guerre. Nous nous demanderons ici, par quels moyens les auteurs du corpus esssaient-ils d'agir sur l'esprit du lecteur ou du spectateur. Pour cela nous verrons quels sont les moyens utilisés puis quelles sont les actions sur l'esprit .
Pour commencer, Hugo utilise la première personne du pluriel dans son poème, "nous vous verrons", "nous sommes", ce qui interpèle le lecteur, de même, dans l'extrait du roman "Le Feu", le point de vue est interne, le lecteur peut donc se mettre à la place du personnage. Dans le discours de Jean Jaurès,ce qui interpèle le lecteur ou le spectateur ce sont les questions réthoriques du début, "quoi donc? La paix nous fuira t-elle toujours ?". Ces qustions appellent à la réflexion. Les auteurs utilisent aussi beaucoup les ponctuations comme moyen d'agir. Les points d'eclamations dans "Lux" emplifient les propos de Victor Hugo, "Bannis! bannis! bannis!" (l.1), il insiste sur le fait que Napoléon a condamné des personnes qui s'opposaient à lui. dans "Le feu", les points d'exclamation appuient les dires des soldats, "y aurait plus de guerre !", "Tant de malheur perdu!". La photographie de Robert Capa représente la mort d'un soldat républicain, la chute de l'homme signifie la défaite des républicains face aux nationnalistes.
Dans chacun des textes, le sujet d'un paix possible est abordé, Victor Hugo parle d'une liberté qui reviendra lorsque celui qu'il considère comme un tyran tombera. Il rassure le peuple en leur promettant leur liberté, "oui, je vous le déclare, oui, je vous le répète, [...], Tout sera paix et jour!". Pour Jean Jaurès, le peuple peut devenir un acteur qui joue ne faveur de la paix, "si nous le voulons", "il dépend de vous", cela a pour efet de motiver le peuple et de leur faire esperer la paix. De même, les soldats dans "Le Feu" pensent que si l'on oubli la guerre, cette dernière n'existera plus et la paix reviendra, "si on s'rappelait, dit l'autre, y aurait plus de guerre! ".
Dans ces textes, les auteurs interpellent les lecteurs et les spectateurs en utilisant des questions réthoriques, des points d'exclamations ou encore en utilisant la première personne du pluriel. Il espèrent tous une paix prochaine et attendent la participation de peuple.
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