Quelques faits à connaître sur Charles Baudelaire

Quelques faits sur Charles Baudelaire

Baudelaire est quelqu’un qui raconte beaucoup d’histoires sur son propre compte. Il fausse son histoire. Il ne faut pas toujours le croire. Il n’a rien de naturel chez lui. Il a une éloge de l’artifice.

Il déteste la nature.

Il déménage beaucoup mais quitte rarement Paris.

Dans ces poèmes, lorsqu’il dit « je » on ne sait pas de quoi il parle véritablement. Son énoncé identitaire est complexe. Il n’y aucune simplicité avec Baudelaire. Il se cherche lui-même en impressionnant l’autre.

Baudelaire a un rapport aux femmes complexe.

« La femme est naturelle, c’est-à-dire abominable », Baudelaire

La femme donne la vie et pour lui la vie est horrible. Dans ses poèmes, Baudelaire artificialise la femme grâce au maquillage, à la toilette, aux vêtements. Il est important pour lui de ne jamais mettre en scène une femme totalement nue. Elle gardera toujours quelque chose sur elle (bijoux, parfum…).

Baudelaire a voulu écrire pour le théâtre. C’était à l’époque le seul moyen d’être connu, d’avoir de la notoriété. Il n’a cependant pas réussi. Son théâtre est injouable car Baudelaire n’a pas le sens de la réalité et du théâtre. C’est un théâtre qui manque de théâtralité. Cependant tous ces poèmes sont marqués par le théâtre. Avec ses poèmes, on est constamment en représentation.

Baudelaire est quelqu’un de très cérébrale. Il n’aime pas voyager concrètement, il aime simplement l’idée de voyage. Celle-ci lui apporte une jouissance suffisante.

Il aime beaucoup la peinture. En parlant des peintres, c’est en fait de lui qu’il parle. Le tableau ne l’impressionne pas, ce qui compte c’est l’impression que laisse le tableau, le souvenir qu’il laisse. Il ne regarde pas vraiment les tableaux. Il rêve à partir de ceux-ci. Ce qui l’intéresse, c’est la rêverie que peut lui apporter les tableaux. Il réalise un travail de mémoire : Il a oublié ce qu’il a vu du tableau mais réussit à écrire grâce aux souvenirs qu’il lui reste.

Il manifeste un mépris envers la photographie. Une photo est une représentation de quelque chose de réel. C’est une trace du réel, une empreinte de la réalité.

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