Quelle vision de l’homme et de la société font apparaître ces nouvelles ? Les contes du jour et de la nuit, Maupassant
Analyse sectorielle : Quelle vision de l’homme et de la société font apparaître ces nouvelles ? Les contes du jour et de la nuit, Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tam_ • 3 Septembre 2020 • Analyse sectorielle • 369 Mots (2 Pages) • 1 495 Vues
Quelle vision de l’homme et de la société font apparaître ces nouvelles ?
A travers son recueil, Maupassant partage sa vision de l’homme et de la société. Tout d’abord, c’est une population construite sur les relations familiales. La mère est montré sous toutes ses formes : indigne car elle a abandonné son enfant (Le
Parricide), infidèle à son mari (Le Petit), rancunière car elle venge son fils (Une Vendetta) ou encore comme une femme qui a refaite sa vie (Le Père). Le père est plutôt représenté de manière négative : indigne car il a abandonné son enfant (Le
Parricide), candide (Le Petit) ou encore lâche car il n’assume pas son enfant (Le Père). Les violences et la jalousie sont aussi représentées dans L’Ivrogne (un homme qui bat sa femme), Souvenir (le viol), Histoire Vraie (une femme battue par son mari et maltraitée par sa belle-mère) et dans La Confession (une femme qui a tué le fiancé à sa sœur par jalousie). Cette société est aussi construite autour de l’égoïsme et de la lâcheté. Non seulement nous avons des parents lâches (Le Parricide ; Le Père), nous avons aussi des personnes qui s’intéressent plus à des intérêts personnels qu’à la raison de leur présence comme dans Le Vieux où les paysans ne sont là que pour la nourriture et non pas pour faire le deuil du vieil homme. Nous avons aussi affaire à un homme qui se suicide car il a peur d’affronter en duel (Le lâche). La société est aussi basée sur l’amour : un amour sensuel (Le crime au père Boniface), un amour impossible entre un criminel déguisé en femme de chambre et son employeuse (Rose), un amour lâche avec un père qui n’assume pas son enfant (évoqué précédemment) dans Le Petit ou encore l’amour maternel avec une mère prête à venger son fils (Une Vendetta). Dans cette société, on retrouve aussi la cruauté dans Coco où Zidore maltraite son cheval ou dans Le Gueux qui conte l’histoire d’un homme ignoré et mit de côté car c’est un infirme. Pour finir, nous avons aussi la mort avec le suicide du personnage principal dans Le lâche, le crime dans La main ou la vieillesse dans Le Vieux.
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