Princesse de Clève fiche de révision
Commentaire de texte : Princesse de Clève fiche de révision. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Shaker_LeRoi • 23 Septembre 2022 • Commentaire de texte • 563 Mots (3 Pages) • 284 Vues
Lignes 600 à 604 :
Au début du passage un silence définit la difficultés qu'a la princesse pour dialoguer.
De cette manière les soupçons du prince de Clèves ce confirmes.
« c'est me dire que je ne me trompe pas » dit le Prince (l.3).
L'on peut remarquer les questions pressantes du Prince de Clèves force la Princesse à parler.
l.605 à 608 :
Une interjection échappe à la Princesse et utilise l'exclamation « Hé bien ! », qui signifie que la Princesse cède et la parole jaillit.
La princesse fait un geste théâtrale « en se jetant à ses genoux »), une forme de supplication.
La princesse de Clèves tente de tourner la situation en acte héroïques ou rare grâce à une négation « un aveu que l'on n'a jamais fait à son mari ».
l.608 à 611 :
L'aveu de la princesse est indirect car elle opère par périphrase.
« des raisons de m'éloigner de la cour » = la présence du Duc de Nemours qu'elle aime ;
« les périls où se trouvent quelquefois les personnes de mon âge » = le fait pour une jeune fille de tomber amoureuse.
l.611 à 614 :
Pour ça défense la princesse insiste sur son innocence : elle n'a jamais trahi son mari par ses actes. « nulle marque de faiblesses » = nouvelle périphrase qui désigne des signes en faveur de l'homme aimé.
Mais elle est comme elle le dit démunie à la Cour où elle risque sans cesse de croiser le Duc, et démunie sans sa mère défunte « pour aider à la conduire ».
l.614 à 616 :
Elle insiste sur sa résolution courageuse d'être toujours sincère avec son mari : elle affronte avec « joie » les dangers d'un tel « parti », d'une telle position.
On remarque une proposition subordonnée concessive (« Quelque dangereux que soit le parti que je prends... ») qui s'oppose à la proposition principale (« je le prends avec joie... »).
La répétition du verbe « je le prends » permet d'ailleurs d'insister sur la fermeté, le courage de sa décision.
l.616 à 619 : Elle cherche à persuader son mari grâce à des excuses : elle emploie une formule hyperbolique pour signifier son humilité (« je vous demande mille pardons »).
Mais elle se justifie en opposant ses « sentiments » et ses « actions » à travers un chiasme : si elle est fautive par ce qu'elle ressent, elle ne le sera jamais par ce qu'elle fait, elle ne trompera jamais son mari.
l.619 à 621 : Elle insiste sur le fait qu'être sincère envers lui est une marque de fidélité et d'affection (« amitié » et « estime »). Et que cette fidélité est rare : à nouveau emploi du superlatif grâce à la négation (« plus d'amitié et plus d'estime pour un mari que l'on n'en a jamais eu »).
l.621 à 622 : La Princesse termine enfin sa tirade par une énumération de trois verbes à l'impératif : « conduisez-moi, ayez pitié de moi, et aimez-moi encore, si vous pouvez ».
On parlera d'une phrase au rythme ternaire.
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