Ponge et Queneau

Conclusion sur L’anthologie de Ponge et Queneau

On peut voir que Ponge est un poète que l’on peut considérer comme dans la catégorie de l’alchimie poétique car le principe de son recueil Le parti pris des choses est fondé sur le fait de partir de chose banale, voir laides ou qui ne donne pas envie, comme par exemple : L’huitre (ce qui est donc censé représenté la boue dans l’alchimie poétique) et qui donc au fur et à mesure du poème, grâce à plusieurs procédés (comme par exemple souvent la comparaison (: “Comme dans l’éponge”)) il va réussir à sortir toute l’essence de beauté et d’intérêt dans chacun des objets pris comme sujet. De plus, il va contrer la grande idée que le poème est lié au lyrisme en mettant l’homme en avant de la mauvaise manière : il fait passer l’homme pour le méchant/le monstre (exemple : la violence de l’homme dans L’huitre qui tente de l’ouvrir) ce qui a donc pour effet de bien placer les objets aux centres de chaque poème.

Tout comme Ponge, Queneau va lui aussi pouvoir être considéré du bord de l’alchimie poétique grâce à ses poèmes. On peut voir tout d’abord voir qu’il va parodier certains poèmes déjà existant afin de complètement transformer leurs sens comme par exemple L’AGNEAU ET LE LOUP dans lequel, contrairement à la fable originale, il s’agit de l’agneau qui l’emportera sur le loup au lieu d’être mangé par ce dernier, le poème de La Fontaine est donc censé être la boue, et celui de Queneau, l’or ; il s’agit donc d’une forme d’alchimie poétique qui se réfère à d’autres poèmes.

Or, on retrouve cette alchimie poétique aussi dans l’idée des beautés du monde qui nous entoure qu’évoque le poète, mais qui va être réduit à être un trop pour l’homme et qui va donc faire perdre ce dernier dans cette immensité, comme dans les poèmes UN RHUME QUI N’EN FINIT PAS ou LE VOYAGEUR ET SON OMBRE.

...