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Philippe Jaccottet / l’Ignorant

Commentaire de texte : Philippe Jaccottet / l’Ignorant. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  1 279 Mots (6 Pages)  •  1 604 Vues

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Philippe Jaccottet écrit l’Ignorant entre 1952 et 1956. L’Ignorant est un recueil de poèmes. Philippe Jaccottet est un traducteur et poète suisse d’expression française. La promenade à la fin de l’été est l'avant-dernier poème de l’ignorant. La nature omniprésente dans le poème est aussi le prétexte d’une réflexion sur la brièveté de la vie et de son apparition de l'éternité. C’est pour cela que nous pouvons nous poser la question : À l'aide de quels procédés d'écriture Philippe Jaccottet nous décrit la fuite du temps ? Dans un premier temps, nous allons voir le présent selon Jaccottet puis dans un second temps la fuite du temps.

Le narrateur se promène à l’instant présent, il nous fait une description de sa balade naturelle, c’est pour cela que ce poème est au présent. Tout d’abord, ce poème possède beaucoup de rimes. Nous pouvons voir que dans la première strophe il y a des rimes croisées (ABAB). Ce sont des rimes féminines mais aussi pour {llage} et {sable} sont des rimes suffisantes. Dans cette strophe, les rimes accentuent la musicalité de la nature. Nous pouvons voir que ce quatrain possède un enjambement, le débordement syntaxique d’un vers sur le vers suivant atténue la pause en fin de vers. Cela crée un allongement de la phrase ou de déstructuration. Nous pouvons déduire un champs lexical d’une promenade “rocher”,”coquillage”, “sable”, “libellules”, “promeneurs”, “voyage”, “rencontre”, “terre”, “oiseau”, “bois” ,”vent”, "chêne", “papillon”, “graine”, “pierre”, “martinets”, “l’air”, “champs”... cela nous décrit sa balade mais aussi cela met en valeur la métaphore entre la nature et l’homme. De plus, nous pouvons voir que tous les vers possèdent 12 syllabes donc ce sont des alexandrins. Ils peuvent donner du calme et de la majesté à la promenade naturelle de l'homme. Nous pouvons rencontrer dans la deuxième strophe un sizain. Il est construit 3 rimes plates suivies (AABBCC), {erre}, {onne} sont des rimes féminines puis {oins} une rime masculine cela crée une monotonie certaine. Nous relevons une personnification "d'une flamme invisible qui bourdonne” l.8 cela crée des images surnaturelles. Nous remarquons une deuxième personnification “du vent dans les chênes qui ne se tait pas” cela nous crée une originalité d’une chose inanimée qui parle. Nous retrouvons en plus un lien entre l’homme et la nature comme si l’homme était l'hôte de la nature.

Dans ce poème nous ressentons l’espoir de la vie à travers certaines expressions et certaines rimes. Nous pouvons voir une anaphore de “plus haut” l.16-17, pour obtenir un effet de renforcement et pour accentuer sur le fait de la périphrase car “plus haut” fait référence au ciel et au paradis donc à l'espérance de vie. Nous avons un champ lexical de la lumière et de la clarté “flamme”, “claire”, "brillent", "fulgurant", "lumière", cela développe un sentiment d’espoir de vie et de l’éternité. Nous relevons une antithèse “flamme invisible” pour parler de la lumière et pour mettre en valeur les deux idées contradictoires. De plus, “lierre” l.6 nous fait référence à l’espoir car il est le symbole de l’éternité, mais aussi symbolise la fidélité car il ne lâche pas facilement les objets sur lesquels il grimpe et à la vie éternelle car cette plante est toujours verte. Nous retrouvons un champ lexical de l’espoir “air’, “lumière”, “jeunesse”, “vain” cela nous prouve que l’homme veut accentuer sur la vie et l’espoir en utilisant ce champ lexical. Nous avons une accumulation “nos amours, nos regards, et de nos plaintes” l.15 mais aussi une répétition de “nos”. L'accumulation de amours et regards nous réfère à l’amour,à la fidélité mais aussi à l'expérience de vie et de l'espoir. La répétition de “nos” marque l’appartenance et la possession de la vie et de l’espoir. Nous relevons une comparaison “l’air plus léger que l’air” assez original, on ne connaît rien de plus léger que l’air. Nous avons aussi une reconnaissance “vent qui ne se tait

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